Allégorie dystopique
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Ce soir, je bois parce que : je danse !
Je bois puis je vais là,
Je bois parce que je m’élance,
Et parce que je crois à l’au-delà !
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Je suis vagabonde, je me suis perdue,
Je me suis égarée, je cours effrayée ;
Un monde simulacre, un monde façonné,
Je me demande «où est ma vertu ?»
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Ce soir, je danse jusqu’à tes bras ;
Noyer mes tracas j’y pense !
Bien que tu sois là ou pas,
Encore mes parasites je manigance !
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Il suffit d’un mot, d’un geste,
Pour que tout devienne indigeste.
Tous ces codes et automatismes,
Révélant à nous les traumatismes.
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Ce soir, il y a des bras qui me coincent,
Mes pensées me marquent en gras.
Ce verre je le balance :
C’est vrai je suis Alexandra !
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Je regarde en haut,
Puis, je regarde en bas.
Prête pour le saut,
Mais pas pour le premier pas !
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Ce soir, me coincent à ce contrat :
Le sociétal et leur apparence !
Prêts à tout pour imposer leur mantra,
Et c’est l’alcool l’extravagance ?
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Je débats sur son utopie,
Celle où les sourires sont en abondance.
Rêvant d’une société à son effigie,
Sans simuler des masques en défaillance.
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Ce soir, je rêve de l’humanité sans créances
Que le bruit rime avec danse
Et qu’en rigolant on tire notre révérence.
Est-ce de l’insouciance ?
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Je suis vagabond et mon chemin je le raisonne,
Des paradoxes sans fin dans une quête fatale
Des sauts sans rebond la philosophie je prône.
Le bonheur est anodin, voilà l’arrivée finale.
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@arthographie_alex