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Pérégrination à Notre Dame de Fátima à Lorgies le 11 mai

La pérégrination 2025 à Notre Dame de Fátima de Lorgies, dans le Pas-de-Calais, aura lieu dimanche prochain, le 11 mai, une forme de commémorer le 108ème anniversaire de l’apparition de la Sainte Dame dans la Cova da Iría aux trois «Pastorinhos», la chapelle étant située juste en face du Cimetière militaire portugais de Richebourg, où sont enterrés 1.831 soldats et officiers portugais qui ont participé à la I Guerre mondiale.

La tradition de cette manifestation se maintient depuis plusieurs dizaines d’années, grâce aux efforts permanents de l’association «Les Amis de la Chapelle de Notre Dame de Fátima de Lorgies».

Contrairement à ses 30 dernières années, la cérémonie 2025 sera présidée par un prêtre jésuite, car Bernard Willem récupère d’un problème de santé. La messe sera célébrée en français et en portugais.

Les cérémonies débutent à 9h45 par le Chapelet, suivi, à 10h00 par la Procession qui fait un aller-retour jusqu’au carrefour où a fonctionné, juste à côté, le café «La Bombe», tenu par un soldat portugais de la Grande Guerre.

La messe débute à 11h00, l’animation étant assurée par la Chorale Paz do Mundo de Roubaix et par João Pereira, Président de l’association Les Amis de Notre Dame de Fátima de Lorgies.

Petit rappel sur l’histoire de cette chapelle (lire ICI) : Elle a été inaugurée en 1976, née d’une idée d’António Alves. Ce dernier, originaire de Amares (Braga), est arrivé en France entre les deux guerres et a travaillé en tant que tailleur chez Marchand Frères, une ancienne usine de Lens.

Au début de la II Guerre mondiale, António Alves circulait à vélo au moment où des Allemands l’ont arrêté. Au vu d’une plaque religieuse qu’António Alves portait autour de son cou, les Allemands l’ont libéré. António Alves sauvé par l’image de Notre-Dame de Fátima, cherche à honorer la Vierge. Il sollicite les autorités portugaises pour construire une chapelle à l’intérieur du cimetière. La réponse est négative. Une collecte est alors lancée pour acheter le terrain, vendu finalement pour 1 franc symbolique, juste devant le cimetière. L’argent récolté a servi à l’achat des matériaux pour la construction de la chapelle.