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David Vandercoilden: 2ème aux mythiques 28 Heures de Roubaix en Marche athlétique

Une fois de plus, le dicton a été respecté: «Il n’y a jamais deux sans trois». David Vandercoinden a terminé 2ème aux 24 Heures de Château-Thierry, 2ème sur le Tour de l’Île de Man et 2ème des mythiques 28 Heures de Roubaix. Toujours avec les couleurs de la Banque BCP et de LusoJornal.

Considérée la 3ème épreuve de la ville de Roubaix, après le Paris-Roubaix en cyclisme et le tournoi Pouss’cup de football, les 28 Heures de Roubaix se sont élancées à 11h00 le samedi 14 septembre et se sont achevées dimanche à 15h00, dans le magnifique jardin de Barbieux, baigné tout le week-end sous un soleil splendide.

Nos confrères du journal «Nord Eclair» titraient le lundi, en première page: «et 28 heures plus tard…» avec une photo dans laquelle on voyait trois athlètes passer la ligne d’arrivée au même temps… les trois premiers classés de la compétition: le russe Dmitriy Ossipov, David Vandercoilden et Serge Georgelin.

À l’arrivée, le russe Ossipov montrait ses 10 doigts, autant que le nombre de victoires aux 28 Heures de Roubaix. Pour sa 10ème victoire, il a parcouru 226 kilomètres.

Le vainqueur de l’année passée, après 26 ans de disette de victoire française, David Vandercoilden, a terminé à la 2ème place, heureux d’être sur le podium à la suite d’une très belle épreuve. Il se montrait tout de même un peu déçu avec ses 222 kilomètres avalés en 28 heures.

Contrairement à son habitude, David Vandercoinden dès le début de l’épreuve a voulu contrôler et calquer son effort sur le russe Ossipov. Vite il s’est trouvé à la deuxième place. Place qu’il a gardé jusqu’à la fin de l’épreuve.

On a bien cru pendant les premières heures de la soirée, que David Vandercoinden allait pouvoir reprendre du terrain sur le russe. Après avoir eu un tour et demi de retard, David Vandercoinden revient sur Ossipov, lequel avec beaucoup de ruse, joue de l’accordéon; en accélérant, ralentissant, usant ainsi de la résistance de son poursuivant. Ossipov à aussi pu trouver de l’aide, à l’occasion des athlètes qui au moment de se faire dépasser ont accéléré, tirant par la même occasion Ossipov.

David Vandercoinden aurait pu probablement faire encore un meilleur résultat si pendant le mois qui a précédé l’épreuve il n’avait pas été sous antibiotiques à la suite de problèmes respiratoires et si sa tendinite au genou ne s’était pas réveillée dès les premières heures de course.

Nous qui avons accompagné et ravitaillé David Vandercoinden pendant les 28 heures, nous étions contents de sa performance.

David Vandercoinden qui a promis de revenir pour une éventuelle revanche en 2020 nous a d’ores et déjà conviés à l’accompagner lors de la 67ème édition de cette épreuve mythique de marche.

 

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