Descendant d’Angolais, Sam Mangwana lance son nouvel album en France

[pro_ad_display_adzone id=”46664″]

Géant parmi les géants, légende parmi les légendes, Sam Mangwana, 75 ans, né à Kinshasa (République Démocratique du Congo, RDC) de parents angolais, incarne quasiment à lui seul l’âge d’or de la rumba congolaise.

Tout au long d’une carrière à la richesse inouïe, lui qui a chanté aux côtés de Tabu Ley Rochereau, Franco ou encore Wendo Kolosoy, il a su brasser les styles avec une joie et une émotion non-dissimulées.

Du lyrisme lusophone aux rythmes chaloupés et nonchalants de la rumba d’antan, en passant par le son afro-cubain, Sam Mangwana continue de coller à son époque tout en gardant un regard vers les merveilles du passé.

Entouré de musiques depuis ses plus jeunes années, éveillé par Radio Congo Belge aux rythmes venus d’Europe du sud, de Cuba ou des États-Unis, apprenant le chant choral chez les Missionnaires de l’Armée du Salut, c’est presque par hasard qu’il rencontre Rochereau et Nico. Il a à peine 18 ans quand ses deux mentors le prennent sous leur aile. Sa voix exceptionnelle, et sa musicalité contribuent alors à en faire l’un des ambianceurs les plus reconnus de sa génération.

Outre sa carrière avec l’African Fiesta de Tabu Ley et l’Ok Jazz de Franco, Sam va publier une quarantaine d’albums sous son nom. Certains comme «Galo Negro» en 1998 et «Cantos de Esperança» en 2003 vont lui permettre d’acquérir une reconnaissance internationale et de faire découvrir sa musique à un public plus large, celui d’Africando, de l’Orchestra Baobab, d’Ali Farka Touré, Bonga ou de Cesária Evora.

En 2004, après la guerre civile (1975-2002), Sam Mangwana a pu enfin retourner en Angola pour pouvoir exercer son métier de musicien chez lui. Il y est accueilli comme le fils prodigue par les autorités culturelles angolaises qui organisent deux grandes soirées en son honneur, le remerciant ainsi de son engagement pendant la lutte pour l’indépendance, jusqu’à la libération.

Adulé au pays, il n’a cessé de donner concerts et galas au point de ne plus pouvoir honorer toutes les invitations qu’il pouvait recevoir de l’étranger.

En 2015, tête d’affiche du premier Festival de la rumba à Kinshasa, il peut à nouveau se projeter vers une carrière internationale. En 2016 il sort l’album «Lubamba» en Angola et c’est à l’occasion de son retour en France où il réside désormais, qu’il décide de lui donner une nouvelle vie.

«Lubamba» (liane en langue kikongo), totalement inédit au format physique est une ultime preuve que l’émotion et l’engagement n’ont pas de limite d’âge. On y découvrira d’ailleurs en ouverture le morceau «Juventude Actual» où Sam Mangwana est accompagné par une autre légende de la musique africaine, Manu Dibango. Un très joli clip tourné par Wasis Diop en fera l’écho très prochainement.

Chantre du panafricanisme, tel un témoin contemporain de la grande époque des indépendances, Sam Mangwana n’attend qu’une chose, faire danser toutes les générations, comme dans les bals d’antan, au son de ces 8 titres, qu’ils soient chantés en portugais, en français, en kikongo ou en lingala.

 

[pro_ad_display_adzone id=”37509″]