Figueira dos Amores et chêne pédonculé breton au concours du plus bel arbre européen 2025


Le 19 mars prochain sera annoncée l’arbre européen de l’année 2025, le public étant invité à voter jusqu’au 24 février 16 heures (voir ICI). Quinze pays participent au concours de cette année.

Quels sont les deux arbres vainqueurs au niveau national, qui vont représenter la France et le Portugal à ce concours annuel ?

Figueira dos Amores, à Santa Clara, Coimbra a été élu l’arbre de l’année au Portugal. Cet arbre est situé dans un lieu emblématique, le plus emblématique des lieux d’amour au Portugal et portant lieu d’un drame décrit, source inépuisable d’écrits, la Quinta das Lágrimas. Là, se situe, la Fonte dos Amores et la Fonte das Lágrimas, lieu mythique des amours, entre le principe D. Pedro, futur roi du Portugal D. Pedro I et D. Inês de Castro.

Ce majestueux arbre à feuilles persistantes est l’une des attractions de ce lieu de culte pour les amoureux, admirée par des milliers de visiteurs fascinés par la taille et la beauté de ses branches, de son énorme tronc et de ses racines contreforts.

L’arbre qui a reçu le plus de votes du public, a été annoncé par l’União da Floresta Mediterrania (UNAC), organisateur du concours au Portugal.

La Figueira dos Amores a été plantée au milieu du XIXème siècle et prend aussi le nom de Figueira da Austrália.

L’arbre a été plantée par un aristocrate collectionneur d’arbres, faisant suite à l’échange de semences avec le Jardin Botanique de Sydney, en Australie. Moins sympathique, est le troisième nom que cet arbre peut prendre : arbre-étrangleur.

Originaire de zone pluvieuse australienne, la côte Est, le nom de l’arbre-étrangleur lui vient du fait que dans son habitat naturel, elle pousse dans le cime d’un autre arbre, qu’on appelle l’arbre hospitalière. À partir du haut de l’arbre hospitalier, le figuier australien ou figuier étrangleur, fait pousser des racines qui, touchant le sol, vont lui permettre de devenir autonome, finissant par étrangler l’arbre hospitalière.

Le figuier australien est utilisé comme arbre d’ornement dans des parcs publics dans des régions de climats chauds, tels que la Californie, le Portugal, l’Italie et l’Australie.

Ont fait partie du podium de l’arbre de l’année au Portugal, à la deuxième place, Oliveira Mouchão, à Mouriscas (Santarém) et à la troisième place le Sobreiro Centenário à Abela (Setúbal).

Dans le communiqué de presse du magazine Terres Sauvages concernant le plus beau arbre de France nous pouvons lire : «depuis 2011, un concours annuel, organisé par le magazine Terre Sauvage et l’Office national des forêts (ONF), récompense les plus beaux arbres de France. Les candidats sont présentés par des municipalités, des associations, des écoles, des familles… Ces arbres remarquables doivent se distinguer par des caractéristiques naturalistes, morphologiques, esthétiques et historiques et avoir un lien particulier (culturel, affectif, social, symbolique) avec la personne (ou le groupe) qui les soumet au concours.

Le choix du public cette année s’est porté sur un chêne pédonculé breton, qui trône majestueusement à Clohars-Carnoët dans le Finistère. Le chêne de Saint-Maurice est un beau spécimen dont l’âge estimé est entre 200 et 250 ans. Il s’élève à 10 mètres de hauteur et son tronc mesure 4,4 m de circonférence».

Installé en bordure de l’estuaire de la Laïta, sur le site abbatial de Saint Maurice, propriété du Conservatoire du littoral depuis 1991, le chêne pédonculé de Clohars-Carnoët invite à la méditation dans un paysage particulier de jour comme de nuit, au rythme des marées. Avec son tronc imposant, sa couronne étalée et tortueuse, il est un bon témoin des année qui passent, étant le gardien captivant au pied de la rivière qui serpente dans la vallée boisée, au rythme des marées et du mouvement des nombreux oiseaux, le fougères épiphytes utilisant, ce chêne, comme support de vie.

La cérémonie de remise des prix se tiendra le 19 mars prochain au Parlement européen à Bruxelles.

Il ne reste plus que quelques jours pour voter pour l’arbre européen de l’année 2025 (votez ICI).