Ligue 1: Florian Miguel, valeur sûre de la défense nîmoise

Florian Miguel est né à Bruges, une ville située dans le département de la Gironde. Le jeune franco-portugais de 23 ans a entamé sa deuxième saison en Ligue 1 avec Nîmes, lui qui a été formé à Tours. LusoJornal a pu s’entretenir avec ce latéral-gauche talentueux.

Florian Miguel nous a tout d’abord parlé des objectifs de Nîmes: «L’objectif du club: garantir le maintien le plus rapidement possible. En gardant nos valeurs, le maintien est notre priorité. C’est sûr qu’on a perdu des joueurs importants par rapport à la saison précédente, surtout au milieu de terrain, mais des joueurs sont aussi arrivés. Nous, on ne se préoccupe pas trop de ça, on ne s’inquiète pas, on bosse, et l’ADN du club c’est de ne rien lâcher et on va se battre jusqu’au bout pour le maintien».

Présent à Nîmes, dans le Sud de la France, pour sa deuxième saison aux Costières, le latéral gauche nous a livré ses impressions actuelles, mais également son sentiment sur la saison passée: «Je me sens bien. La saison dernière a été compliquée, mais cette année je veux me racheter et je veux faire de bonnes prestations. La saison dernière il y a eu le changement de ville, d’environnement, qui ont fait que j’avais besoin d’un temps d’adaptation. Quant à la Ligue 1, il faut également s’y adapter, mais quand on est motivé, ça va tout seul», assure Florian Miguel qui se dit ambitieux. «J’ai un plan de carrière dans ma tête. Je parle beaucoup avec mon agent mais également avec ma famille. J’ai un plan, mais je dois le réaliser ou en tout cas mettre tout en oeuvre pour le réaliser».

Ce franco-portugais a toujours gardé un lien fort avec le Portugal et il espère l’intensifier avec la Sélection portugaise. «Mon côté portugais est bien présent au quotidien je vous l’assure. D’ailleurs mon père était très fier quand j’ai eu la double nationalité. Pour moi, c’est également une fierté. Mon père est portugais, originaire de Porto, et j’y allais tous les étés pour voir mes grands-parents. Aujourd’hui, c’est un peu plus compliqué, mais ils viennent me voir en France par exemple. J’espère enchaîner les bonnes prestations avec Nîmes pour toucher du doigt la Sélection», admet le joueur de 23 ans, qui renforce son idée quant à la Sélection portugaise. «La Sélection est dans un coin de ma tête, mais je ne préfère pas trop y penser. Je dois tout d’abord être faire de bons matches avec Nîmes. En tout cas j’ai suivi l’Euro 2016 et la Ligue des Nations 2019, et je suis fier de ce qu’ils accomplissent».

Un rêve de maillot ‘das Quinas’ que d’autres ont réalisé et qui deviennent des exemples pour les lusodescendants. «En tout cas on se dit que c’est possible d’atteindre la Sélection portugaise quand on voit les exemples d’Anthony Lopes ou de Raphaël Guerreiro. Je dis toujours que quand on est bon, on est toujours récompensé. C’est une grande nation, mais je pense que pour les bons joueurs il y a toujours de la place. A moi d’être bon et d’aller chercher une Sélection», souligne Florian Miguel qui va attaquer des cours de portugais. «Quant à la langue portugaise, j’ai contacté une professeure de portugais à Nîmes, donc je m’y mets».

 

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LusoJornal