Lourenço Martins : Pourquoi il est en finale du championnat de France de volley ?

Arrivé en 2021 sur la façade Atlantique, Lourenço Martins entame sa troisième saison au SNVBA de Saint Nazaire. Désormais doyen de l’équipe, avec Helder Spencer, le Portugais est l’un des principaux artisans de l’ascension du club.

Lourenço Martins a débuté le volley à l’âge de 11 ans, lors de la saison 2008-2009 au SC Leixões. Il passe ensuite successivement par les clubs de volley de Maia, Espinho et Sporting Club de Portugal, ce dernier, lors de la saison 2019-2020. L’année suivante il migre vers la France en s’engage au Tourcoing Lille Métropole Volley.

Lors du troisième et dernier match de la demi-finale, remporté par son équipe de Saint Nazaire contre l’équipe qui a recruté Lourenço Martins au Portugal, le TLM, nous avons eu l’occasion d’interviewer l’international portugais.

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Vous êtes dans la finale du Championnat de France de volley. Un vrai exploit, une vraie surprise, non ?

Après un quart-de-finale à Nantes où nous avons souffert, on a compris que notre groupe, de douze joueurs, était compétitif, tous les joueurs sont importants, cela a fait la différence entre nous et les autres équipes. On a des joueurs clefs qui font la différence, mais ceux qui parfois sortent du banc, la font aussi. Cette posture finit par nous récompenser et nous conduire à une finale que personne n’aurait pu prévoir il y a de cela 6 mois.

C’était déjà un exploit d’arriver en demi-finale pour Saint Nazaire, c’était la première fois…

L’année passée nous sommes arrivés jusqu’au quart de final, nous avons été éliminés à cause de graves erreurs d’arbitrage à Chaumont. On est resté sur une saveur aigre-douce en 2023. Je suis dans ce club, avec Helder Spencer, alors que l’équipe était encore en deuxième division. On a vu l’équipe grandir d’année en année, c’est très bien et réconfortant d’être au niveau actuel.

C’est une véritable aventure que vous êtes en train de vivre à Saint Nazaire. Non ?

Je me sens presque comme chez moi, à la maison. Notre stade est probablement un des plus difficiles à y jouer, les spectateurs sont toujours présents en nombre, même les meilleures équipes y perdent, il y a un vrai public qui nous pousse.

Dans la demi-finale, le facteur ‘maison’ n’a pas joué…

Le fait que notre équipe soit un peu plus fraîche physiquement que Tourcoing, qui a dû disputer 5 matchs en quart-de-finale contre Toulouse a peut-être joué en notre faveur. Nous n’avons fait que trois matchs, trois victoires contre Nantes. Arrivés ici, même si à l’extérieur, le facteur fraîcheur a probablement été déterminant.

Et maintenant pour la finale ?

Il faut fermer les yeux et croire. Nous allons jouer sans peur contre Tours, même si cette équipe possède certains arguments que nous ne possédons pas. On compte sur tous les joueurs pour réaliser l’exploit de gagner la finale.

Et au niveau de la Sélection du Portugal ?

Le Portugal ne s’est pas qualifié pour les Jeux Olympiques, nous allons jouer la Golden League. On va essayer de gagner le maximum de matchs possibles.