José Marreiro

Momento de Poesia de José Marreiro

Ruelle

 

Quand finissent les rêves, troués par les alcades,

Arrive la fin de la grève, point de barricades…

Cordon ombilicale, de ma jeunesse perdue,

Long mur verticale, aux doux espoirs déçus.

Quel est cet avenir, la perspective est belle,

Surtout ne rien définir, au fond de cette ruelle…

 

Sur ces pavés mouillés, en écriture de poésie,

Mon cœur y est gravé, en diamant de fantaisie…

Si au vous dire adieu, le ciel me transporte,

Allez vers les cieux, tapez à de nouvelles portes…

L’imagination est, comme la vie est cruelle,

Surtout ne rien montrer, au bout de cette venelle…

 

Au travers des verrières, cette prison de foie,

Nul besoin de barrière, nul ne m’ouvre la voie…

Cette impasse sans issue, où mon cœur habite,

Je passe inaperçue, Je suis comme en fuite…

Revenez plus tard, avenue des ensevelis,

C’est mon avatar, c’est lui qui est parti.

 

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