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Après The Voice Portugal, Vitória Vermelho poursuit sa carrière musicale à Paris

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La jeune artiste portugaise, de 22 ans, Vitória Vermelho, sera en concert à Paris, à la Péniche Antipode, le 31 mai prochain. Elle a participé à The Voice Portugal lors de la saison 2021/22 et est arrivé demi-finaliste. Elle est ensuite venue habiter en France, début septembre 2022.

À son arrivée, Vitória ne parlait pas français, mais elle a su maîtriser la langue très rapidement, dans l’espace de six mois, jusqu’à atteindre un niveau courant qui lui permet de se débrouiller dans la vie de tous les jours.

Vous exprimez un fort intérêt pour la musique, qu’est-ce que cela représente pour vous?

J’aime chanter depuis mon plus jeune âge. Je me rappelle être allé au restaurant avec mes parents et pendant le dîner il y avait des chanteurs qui m’ont appelé pour les rejoindre sur scène. Je me suis donc retrouvé à chanter pour tout le monde, le public a chanté avec moi. C’était incroyable. Je n’oublierai jamais ce moment. Plus tard, en tant qu’adolescente, pendant le collège et le lycée, j’ai pris des cours de chant, de jazz, et j’ai continué jusqu’à l’université. Je termine à présent mon Master en architecture et ma Thèse finale de cours devrait porter sur la relation entre l’architecture et la musique. Je veux me concentrer sur ce que j’ai toujours voulu et avoir une carrière dans la musique. Sortir mes propres chansons originales.

Y a-t-il une histoire derrière votre nom de scène, Vitória Vermelho?

Vitória Vermelho est mon pseudonyme, mon nom artistique. «Vitória» car c’est un nom que j’aime beaucoup – il représente la force, il transmet la confiance – et «Vermelho» était le nom de mon arrière-grand-père, mais comme ma grand-mère n’aimait pas ce nom, elle ne me l’a pas transmis. Je l’ai quand même adopté plus tard, c’est aussi un nom très fort, ça veut dire rouge en français, une couleur très forte. J’utilise aussi le nom «Francisca», je m’appelais comme ça sur The Voice, cela me permet de séparer ma propre personne de l’artiste.

Comment se passe pour vos projets personnels?

Après The Voice, j’ai compris qu’il fallait que je me mette plus sérieusement à la réalisation de ce rêve et j’ai rencontré des amis qui ont ouvert un studio à Porto qui s’appelle «Estúdio Cedofeita» de là, j’ai commencé à produire mes chansons avec eux. Aujourd’hui, je travaille à mon lancement d’artiste indépendante, et je verrai comment les choses se passeront après la Fac. J’ai pu intégrer des programmes d’été comme «Berklee Valencia» pour apprendre à développer mes talents, rencontrer d’autres artistes de tout âge, etc. En 2018 j’ai participé à un ‘open mic’, j’ai chanté pour un public et même si j’étais un peu anxieuse, je savais que c’était un domaine dans lequel je souhaitais m’aventurer.

De quelle manière procédez-vous pour exercer votre passion?

Je m’entraîne à chanter de plus en plus en public et c’est incroyable, c’est quelque chose que tu travailles un peu avec l’école et ensuite tu vas montrer en personne tes talents. Ce qui est pratique avec les ‘open mic’, c’est le fait d’avoir un accès direct pour chanter, il y a déjà un public, tu attends ton tour et hop, tout est prêt à être lancé le jour même. Quelques fois je chante aussi dans la rue, je mets en œuvre tout genre de pratique et j’aime découvrir différents publics. Dès que j’ai su que je restais à Paris, j’ai envoyé des emails, passé des appels, pour promouvoir mes projets et me faire connaître un peu plus. J’ai reçu quelques réponses et heureusement j’ai eu l’occasion de rencontrer un ami qui m’a aidé à trouver des endroits afin de pouvoir donner un concert. Il m’a aussi donné l’occasion d’être introduite à un groupe de musiciens auquel je participe également, et sans lui je ne pense pas que cela aurait été simple de connaître tous ces débouchés.

En tant que lusophone, faites-vous face à des difficultés en France?

En arrivant ici, je n’ai pas forcément éprouvé des difficultés, hormis la pratique de la langue au début, ce fut la première fois que j’ai commencé à vivre toute seule, tout en changeant de pays. Donc, évidement les responsabilités viennent avec et il y a aussi une différence au niveau de la culture, le mode de vie… C’est normal de se sentir un peu perdue alors, mais c’est plutôt lié au fait que ce soit la première fois que j’emménage seule. Je crois que si on a la volonté, on trouvera toujours un peu de chance et quelque chose se produira. Certes il faudra faire les choses seule dans un premier temps, mais on peut toujours rencontrer des gens et créer des affinités.

Comment se déroule votre carrière musicale en ce moment?

J’ai sorti un single, disponible sur les plateformes, nommé «Always», vous pourrez l’écouter d’ores et déjà sur Spotify ICI. Et en ce moment, je travaille sur mon autre single, en portugais, «Não me dês» qui sortira le 16 juin. Au cours de l’année, cinq projets sont également sortis, appelés “Beijo”, “You close your eyes when you fight”, “Go on, Stop”, “Hallway” and “To much to ask”. Ces singles feront donc l’objet d’un album intitulé «Homónimo», mon premier album avec 7 chansons. Jusqu’à présent j’ai eu l’occasion de donner un concert à Paris, le 13 mai à la Mazane, et je me prépare pour le prochain qui aura lieu le 31 mai, à Péniche Antipode.

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