volta-portugal/PODIUM/Paulo Maria WB Aquaprotect Veranclassic, durante a 80ª Volta a Portugal Santander 2018, Photo PODIUM / Paulo maria

Christophe Masson: «C’est un réel plaisir d’être au Tour du Portugal»

Le Tour du Portugal s’élance ce mercredi 1er août avec un prologue de 1,8 km dans les rues de Setúbal, dans le centre du pays, avant près de 1.600 km divisés en 10 étapes avec un jour de repos. Onze jours de course pour la plus mythique épreuve du calendrier portugais.

LusoJornal a pu discuter avec l’unique coureur français du peloton, Christophe Masson – deuxième en partant de la droite sur la photo – qui porte les couleurs de l’équipe belge WB-Aqua Protect-Veranclassic.

 

Quels sont les objectifs de l’équipe pour ce Tour du Portugal?

Nous sommes ici avec des coureurs motivés, globalement nous venons prendre de l’expérience sur une course de plus de 10 jours et saurons être opportunistes.

 

Quels sont vos objectifs personnels?

J’ai beaucoup travaillé pour être en forme ici, malheureusement j’ai fait une lourde chute il y a 10 jours. J’attends les premières étapes pour voir comment mon corps réagit et adapterais ma stratégie et mes objectifs en fonction. Nous sommes ici avec des coureurs capables de briller sur certaines étapes, pour le général nous ne sommes pas assez expérimentés sur ce Tour du Portugal pour viser un classement général dans le top 10.

 

L’année dernière, deux victoires françaises, avec la présence de l’Armée de Terre, cette année vous êtes le seul français, aucune pression?

(Rires) Non non, l’Armée était venue avec un grand Damien Gaudin qui a gagné tout de suite ce qui leur a enlevé la pression pour Bryan (Alaphilippe) ensuite. Je ne vais pas prétendre pouvoir à moi seul rivaliser avec un tel résultat.

 

Que représente le Tour du Portugal?

C’est très rare de faire des courses de près de 2 semaines hormis les 3 grands Tours, ici en Europe il n’y en a pas. En plus les organisateurs mettent les petits plats dans les grands. C’est un réel plaisir d’être ici et de faire découvrir le Portugal aux spectateurs en France par le biais de la course.

 

Le rêve pour un cycliste français reste le Tour?

C’est vrai que pour un cycliste pro, et surtout français, la question qui revient est: «Faites-vous le Tour de France?», ça permet d’exister, c’est certain. Et c’est surtout la plus grande épreuve cycliste au monde, ça doit être génial de vivre ça.

 

Votre histoire est un peu particulière, avec un arrêt de 2008 à 2012… Comment on l’explique et surtout est-ce qu’on prend plus de plaisir en revenant?

Oui vos informations sont bonnes (Rires). A l’époque j’ai eu une lassitude et l’impression de passer à côté de certaines choses de la vie, j’ai pris la décision d’arrêter. En 2012 j’y suis revenu avec plus de maturité et il est vrai avec un autre regard sur tout ça. L’envie est plus forte maintenant dans la difficulté.

 

Sur le parcours du Tour du Portugal, vous l’avez reconnu? Une étape vous plaît plus qu’une autre?

Oui, certaines étapes peuvent correspondre à mon profil tout dépend des classements et comment la course va être gérée.

 

Pour finir, le prologue de ce mercredi 1er août de 1,8 km, un intérêt ou aucun au niveau personnel?

Je ne suis pas un spécialiste je serai en milieu de tableau.