Cinema: «Alma Viva» sort en France le 12 avril et montre le Trás-os-Montes de la réalisatrice

[pro_ad_display_adzone id=”37509″]

«Alma Viva», le premier long-métrage de la réalisatrice franco-portugaise Cristèle Alves Meira, sort dans les salles françaises le 12 avril, avec Lua Michel, la fille de la réalisatrice, Ana Padrão, Jacqueline Corado, Catherine Salée, Duarte Pina, Ester Catalão, Sónia Martins, Martha Quina et Arthur Brigas, entre autres.

«Alma Viva» a été présentée en compétition officielle lors de la Semaine internationale de la Critique au Festival de Cannes, en 2022, et a représenté le Portugal à la 95ème édition des Oscars dans la catégorie Meilleur film étranger 2023.

«Comme chaque été, la petite Salomé retrouve le village familial, niché au creux des montagnes portugaises, le temps des vacances. Tandis que celles-ci commencent dans l’insouciance, sa grand-mère adorée meurt subitement. Alors que les adultes se déchirent au sujet des obsèques, Salomé est hantée par l’esprit de celle que l’on considérait comme une sorcière» dit la présentation du film.

«Le projet est né d’un sentiment d’injustice que j’ai ressenti à la mort de ma grand-mère maternelle. J’avais une vingtaine d’années et j’ai vu mes oncles et mes tantes se déchirer autour de sa dépouille pour une vulgaire question d’argent. Elle n’était pas encore enterrée qu’on se disputait déjà pour savoir qui allait payer sa pierre tombale. Elle est restée sans sépulture pendant deux ans» explique Cristèle Alves Meira dans le dossier de presse du film.

De cette histoire personnelle, il reste seulement une scène dans le film. «Parce que très vite, mon attention s’est focalisée sur la relation d’une grand-mère avec sa petite-fille. Une histoire d’amour entre deux générations de femmes, celle d’avant et celle d’aujourd’hui, liées à tout jamais par un héritage puissant».

Comédienne de formation, Cristèle Alves Meira est d’abord metteuse en scène de théâtre. Elle a mis en scène «Les Nègres» et «Splendid’s» de Genet, «Vénus» de Suzan-Lori Parks au Théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet.

Ensuite elle réalise un premier documentaire au Cap-Vert, «Som & Morabeza», où elle se pose la question de l’immigration dans les milieux lusophones en Afrique à travers le thème de la musique; puis, sous le prisme de la jeunesse angolaise pour traiter de ses réalités sociales avec «Born in Luanda».

Elle réalise ensuite deux courts-métrages de fiction, un film d’été et un film d’hiver, dans le village de sa mère à Trás-os-Montes : «Sol Branco» et «Campo de Víboras».

Cristèle Alves Meira réalise ensuite le court métrage, «Invisível Herói» et «Tchau-Tchau» en 2020.

Quand la réalisatrice cherchait une fille de 11 ans pour devenir l’héroïne de «Alma Viva», Lua, sa fille a démontré un désir de jouer. «Ne pas lui laisser sa chance de passer des essais pour mon film n’aurait pas été juste. Alors j’ai accepté de la filmer. C’était une dure charge que de prendre cette décision, c’est une grande responsabilité. Mais Lua s’est imposée, elle s’est emparée du rôle de façon tout à fait naturelle» explique Cristèle Alves Meira.

«Lua avait une connaissance innée du terrain. Elle connait très bien le village et ses habitants, pour y être aller depuis qu’elle est née, et elle parle le français et le portugais. C’était donc la meilleure chose qui pouvait nous arriver. Nous étions tous en terrain connu, dans une confiance totale, portés par un désir commun de raconter cette histoire et de fabriquer un beau film».

La réalisatrice explique aussi que «les gens de la région étaient très fiers à l’idée de pouvoir montrer au monde entier la richesse de leur culture. Le tournage en famille a réellement été une grande et belle aventure. Même si je ne vous cache pas que le tournage a été fort en rebondissements. S’attaquer à la sorcellerie n’est pas sans danger!»

[pro_ad_display_adzone id=”46664″]