Conférence d’Eurydice da Silva sur «Échos de l’Avril portugais | Cinéma et dissidence»


Dans le cadre d’un cycle de séminaires du Centre de recherches interdisciplinaires sur le monde lusophone (CRILUS) et la Chaire Lindley Cintra de Camões IP, intitulé «Le corps en ses mouvements, résistances, dissidences et protestations – Échos de l’Avril portugais», La Maison du Portugal André de Gouveia va accueillir une conférence d’Eurydice da Silva sur «Échos de l’Avril portugais | Cinéma et dissidence», le jeudi 18 janvier, à 18h30.

«Au croisement des commémorations du 25 avril 1974, en prospection de nouveaux regards disciplinaires et artistiques, il s’agira d’aborder le corps (et son/ses mouvement/s) dans son acception physique, politique et sociale, tant en ce qui concerne l’individu, que le groupe social auquel il est rattaché» dit une note d’information des organisateurs.

Ce cycle de séminaires se conclura avec un colloque, du 7 au 9 novembre 2024 qui fera le bilan des séminaires et rencontres programmés durant l’année «Échos d’Avril, regards et mouvements d’hier et d’aujourd’hui».

Ce premier séminaire de ce cycle, par la chercheuse Eurydice da Silva de l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, interviendra sur le thème «Cinéma et dissidence, filmer sous la contrainte pendant l’Etat Nouveau de Salazar».

À partir de ses deux dernières publications – «Filmer sous la contrainte : le cinéma portugais pendant l’État nouveau de Salazar (1933-1974)», collection «Mondes de langue portugaise», Peter Lang, Bruxelles, 2022, et «Cinéma et dissidence les ciné-clubs portugais pendant la dictature de Salazar», collection «La langue portugaise en cultures», Presses universitaires de Paris Nanterre, Nanterre, 2023 – Eurydice da Silva évoquera la dynamique à l’œuvre entre politique et cinéma, entre répression et résistance, dans le contexte dictatorial portugais, dont les effets ne s’arrêtent pas avec la Révolution de 1974.

«Le corps est cela, cette expérience complexe du sujet, mais il est aussi corps social en tant qu’il est construit par l’ordre social. Ce n’est pas un donné universel mais un sujet de l’histoire; mon corps est historique et il faut en faire une archéologie, Archéologie multiple qui impose de confronter les sociétés, les époques, les croyances» (Blay, 2018).

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Le jeudi 18 janvier, 18h30

Entrée libre, dans la limite des places disponibles