Casa de Portugal André de Gouveia

Conférence sur «Les Étrangers dans la Résistance – le cas des Portugais» à la Maison du Portugal à Paris

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Le Comité Sousa Mendes organise la dernière conférence d’un cycle sur «Les Étrangers dans la Résistance, de 40/45, en France – le cas des Portugais», le samedi 4 novembre, à 15h00, à la salle Pessoa de la Maison du Portugal André de Gouveia, Cité Internationale Universitaire de Paris, avec Marie-Christine Volovitch-Tavares, vice-Présidente du CERMI (Centre d’études et de recherche sur les migrations ibériques), Cristina Clímaco, chercheur et Maître de conférence à l’Université Paris 8, ainsi que le Comité Sousa Mendes, dont Manuel Dias, sociologue, qui est à l’origine de ce projet.

Ce cycle des conférences, organisé par le Comité Sousa Mendes, initié en octobre 2021, a été programmé dans plusieurs villes : Angoulême, Bordeaux, Poitiers, Limoges, puis en 2022 à Bayonne, Hendaye, Pau, Oloron-Sainte-Marie, Villeneuve-sur-Lot.

«Des Français et des étrangers profondément attachés au respect des droits de l’homme et à l’amour de la France vont être submergés par la catastrophe de la défaite militaire de 1940 et vont s’engager et s’opposer à l’occupation de la France, par l’Allemagne nazie, et au régime de Vichy» dit Manuel Dias. «Au nom des valeurs à défendre la Résistance en France, dès le début, avait une forte dimension transnationale du fait de l’engagement des étrangers dans les différents mouvements de résistance, notamment des Espagnols, des Polonais, des Portugais, des Italiens… Ils ont apporté à la Résistance une grande expérience acquise de longue date dans la lutte contre le fascisme en Italie 1923, au Portugal 1927, en Espagne 1930… et surtout l’expérience acquise dans les combats durant la guerre d’Espagne, en 1936-1939, au service de la République».

Selon Manuel Dias, «après la fin de la guerre, entre 1945 et 1970, le rôle des étrangers, leur sang versé et leur engagement dans la Résistance, a été volontairement minimisé, voir ignoré. Concernant le cas des Portugais, il a été totalement occulté en France, mais surtout au Portugal par la dictature de Salazar. En France, les enjeux du pouvoir pour faire exister la France sur la scène internationale, ainsi que les conflits entre gaullistes et communistes, ont contribué à la marginalisation du rôle et de la place des étrangers dans la Résistance, notamment, espagnols, polonais, italiens, portugais, arméniens, allemands…»

«Il nous paraît important, au moment du 80ème anniversaire de l’organisation de la Résistance, de faire connaître et de reconnaître l’engagement de ces étrangers dans la Résistance et dans la libération du pays» dit le cofondateur du Comité Sousa Mendes. «Dans cette démarche, nous allons porter une attention particulière aux 500 résistants et combattants portugais, qui ont été complètement oubliés».

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Une exposition de peinture intitulée «Sousa Mendes, Eduardo Lourenço. Humanisme et conscience. Cent pensées et actions» de Pedro Amaral et Mathieu Sodore, dont les Commissaires sont Isabel Barradas et Pedro Amaral, sera présentée du 10 au 15 novembre, à la Maison du Portugal à Paris.

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