Serge Tenani

Gilets Jaunes: Suzette Fernandes condamne les violences

Le mouvement des «Gilets Jaunes» ne laisse personne indifférent. Depuis des semaines on assiste à des blocages au niveau de routes, de ronds-points, de péages ou de stations-services. Ce mouvement ne divise pas forcément la population qui est dans l’ensemble favorable aux revendications, toutefois les violences qui émaillent ces manifestations ne sont elles pas approuvées.

Suzette Fernandes, qui n’est pas «Gilet Jaune», a décidé de s’exprimer à travers LusoJornal. Cette femme de 58 ans, Présidente portugaise de l’Association Hirond’ailes, ne s’engage pas dans le mouvement, toutefois elle le soutient, condamnant fermement les violences.

 

Que pensez-vous du mouvement Gilets Jaunes? Vous les soutenez?

Ils ont raison de se mobiliser. Si on ne fait rien les choses ne bougent pas. Ils sont courageux de le faire. Et ne pas oublier qu’ils ne se battent pas que pour eux personnellement, mais pour tout le monde.

 

Pourquoi ne pas les avoir rejoints?

Je ne les ai pas rejoints car ce n’est pas dans mon habitude de manifester de cette façon. Je suis contre toute forme de violence et j’étais sûre que ça dégénérerait.

 

Qu’avez-vous pensé des mesures annoncées par le Premier Ministre?

Les mesures sont «du Pipi de chat» juste de la poudre de perlimpinpin pour essayer de calmer le jeu.

 

Qu’attendez-vous des prochains jours?

J’attends que le Président remplisse son rôle de Président de tous les Français et pense à faire plus qu’un geste symbolique envers la population.

 

Êtes-vous inquiet pour ce samedi?

Oui, je suis inquiète pour samedi. La prise de la Bastille? Mai 68?

 

A noter dans vos agendas. L’actualité ces derniers jours est dictée par les Gilets Jaunes, toutefois nous rappelons que l’Association Hirond’ailes sera à Radio Alfa pour la «Nuit du Téléthon», de ce vendredi 7 décembre au matin du 8 décembre pour récolter des dons pour financer le Téléthon, événement caritatif organisé depuis 1987 par l’Association française contre les myopathies pour financer des projets de recherche sur les maladies génétiques neuromusculaires essentiellement, mais aussi sur d’autres maladies génétiques rares.

 

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