Groupama-FDJ

Groupama-FDJ veut des victoires au Tour de l’Algarve

Le Tour de l’Algarve s’élance ce mercredi 20 février pour cinq étapes sur le sol portugais. Une épreuve appréciée par les cyclistes portugais mais également étrangers car elle se déroule au mois de février par une météo relativement agréable.

Des conditions intéressantes qui attirent des équipes World Tour, la première division du cyclisme internationale. Deux équipes françaises ont été séduites, Groupama-FDJ et Cofidis.

LusoJornal a pu s’entretenir avec un des entraîneurs de l’équipe Groupama-FDJ, Anthony Bouillod.

 

Quels sont les objectifs de l’équipe?

Déjà c’est une course de rentrée qui est importante pour nous. Arnaud Démare sera notre leader pour les sprints, tandis que Stefan Küng aura sa chance lors du contre-la-montre. Ce parcours est adapté pour ce genre d’épreuves courtes mais intenses. Nos objectifs passent évidemment par des victoires d’étapes. On compte sur Arnaud Démare lors des sprints et sur Stefan Küng lors du contre-la-montre.

 

Le classement général n’est pas un objectif?

On veut surtout des victoires lors des étapes, le général on verra selon la course car il y a une étape pour grimpeurs qui est très compliquée. Je pense que l’étape de montagne sera décisive pour le classement général. Après cette étape, et le contre-la-montre, je pense que l’équipe qui aura le maillot de leader va cadenasser la course.

 

Pourquoi avoir choisi le Tour de l’Algarve?

C’est une excellente course de préparation pour le reste de la saison. Une course à étapes avec d’excellentes conditions en février, on n’en trouve pas beaucoup. Cela va nous permettre de peaufiner l’organisation des sprints en conditions réelles avant les autres épreuves de la saison. C’est très important pour Arnaud Démare. C’est une chance d’être au Tour de l’Algarve. C’est presque un passage obligé en ce moment.

 

Quels sont les points positifs au Portugal?

Je dirais tout d’abord des conditions clémentes, c’est ce que les équipes recherchent sans aller très loin, et on n’a pas forcément ce type de conditions en France ou en Belgique. Je dirais également que les terrains variés sont intéressants pour les différents profils de coureurs que nous avons. Il y a énormément d’ingrédients positifs et puis l’équipe peut se frotter à d’autres équipes ou d’autres coureurs. C’est intéressant. C’est la course qu’on voulait, c’est la préparation que nous voulions faire.

 

Que peut-on dire du cyclisme portugais?

Le cyclisme portugais est en plein développement. Côté coureurs il y en a beaucoup qui sont en World Tour, comme les frères Oliveira [ndr: arrivés cette saison à UAE-Team Emirates]. On voit une forte évolution, une forte croissance.

 

Groupama-FDJ pourrait recruter des coureurs portugais?

Notre équipe s’internationalise déjà beaucoup. On recherche des profils spécifiques qui puissent être un plus pour l’équipe et qui puissent aider Arnaud Démare et Thibaut Pinot, nos leaders. On ne regarde pas la nationalité.

 

Quel serait le meilleur et le pire bilan lors de ce Tour de l’Algarve?

Un très bon Tour, cela passerait par deux victoires, une d’Arnaud Démare et une de Stefan Küng. Un mauvais serait une course sans victoires, même si on pourra toujours retirer des points positifs de cette course car elle permettra de reprendre la compétition et d’ajuster les automatismes, ça sera quand même déjà intéressant.