«Je suis un bracelet de rubis», le court-métrage de Suzana Joaquim au Festival Nikon

Le premier court-métrage «Je suis un bracelet de rubis» réalisé par Suzana Joaquim Maudslay et Tony Fernandes, sera projeté lundi prochain, 22 janvier, à 20h00, lors de la soirée Carte Blanche organisée au Café de Paris dans le 11ème.

Le film est diffusé pour l’instant, dans sa version courte de 2 minutes 20, sur le site du Festival Nikon, festival de courts-métrages, sur un sujet imposé «Je suis un cadeau».

Le jury de ce festival est composé de personnalités du cinéma français, cette année il est notamment composé de Pierre Niney, Emmanuelle Bercot, Marie Gillain et Hugo Gélin (producteur et co-scénariste du film «La cage dorée»).

“Eva, jeune artiste peintre, interprétée par Suzana Joaquim, découvre le cadeau que Louis, son compagnon, s’apprête à lui offrir pour son anniversaire: un magnifique bracelet. Lors de la soirée organisée par la société dans laquelle Louis travaille, Eva s’aperçoit qu’une jeune femme porte le bracelet”.

A côté de sa passion pour le théâtre, la comédienne est aussi une grande cinéphile, et elle avoue avoir toujours eu l’envie d’écrire et de réaliser des films. “Cette année j’ai décidé de me lancer en réalisant un court-métrage, me permettant de me confronter à l’écriture, l’organisation du tournage avant, pendant et après, la technique, la post-production. J’ai ainsi écrit un scénario de fiction pure. Je ne voulais pas faire passer de message particulier mais plutôt créer des ambiances”, explique Suzana Joaquim au LusoJornal.

Plusieurs prix vont être décernés au Festival Nikon, dont un “Prix Public” qui récompensera le film le plus soutenu par le public. Les votes du public sont ouverts jusqu’au 8 février prochain. D’autres prix seront décernés parmi les 50 films qui seront sélectionnés par les organisateurs du festival. Avec 1.300 films en compétition cette année, plus les films seront vus et soutenus, et plus ils auront de chance de retenir l’attention des organisateurs.

C’est en septembre dernier que Suzana Joaquim se penche sérieusement sur l’écriture, puis il a fallu s’occuper des castings, des lieux de tournage et de toute la partie technique et administrative. Très vite elle fait appel à sa troupe de théâtre “Les Sugos”, notamment pour ses figurants dans le court-métrage, ainsi que le humoriste, José Cruz, avec qui elle avait récemment collaboré pour une de ses vidéos humoristiques suite au succès de la “Trottinette portugaise”. “Il a fallu aller très vite pour pouvoir participer au Festival Nikon, et nous avons dû tourner pendant 4 jours dont deux de nuit”.

L’actrice a pu compter sur les compétences de Tony Fernandes, membre lui aussi de la troupe de théâtre et qui a déjà travaillé pour la télévision et le cinéma en tant que cadreur et ‘steadycamer’. “J’ai dû apprendre beaucoup de choses sur le tas. Notre coréalisation a été très intéressante, Tony a un regard plus incisif, direct, technique, non regard est déjà plus poétique”.

Mais la jeune femme avoue ne jamais laisser tomber le théâtre, et a du coup proposé aux Sugos de consacrer une année aux ateliers vidéo.

En plus d’être comédienne, la lusodescendante est avant tout avocate. Malgré son travail elle dédie ses soirées à ses passions.

Une version plus longue de «Je suis un bracelet de rubis» de 10 minutes est en phase de post-production, qui est destinée à concourir à d’autres festivals de courts-métrages et qui devrait voir le jour le mois prochain.

En ce qui la concerne, cette première expérience de réalisatrice lui aura donné envie de poursuivre son exploration du monde cinématographique, pour peut-être réaliser plus tard un film plus personnel. Déjà en contact avec un réalisateur français, ils prévoient plus tard se rendre au Portugal pour faire un petit film.

“Quelles que soient les retombées de ce premier court-métrage, nous sommes très heureux d’avoir réussi à réaliser ce film. Cela a été une formidable aventure humaine dans laquelle cette phrase de Gandhi prend tout son sens: ‘C’est dans l’effort que l’on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un plein effort est une pleine victoire’”.

 

Entrée gratuite

Café de Paris

158 rue Oberkampf

Paris 11ème