LusoJornal / LSG

Johnny et José Malhoa ont enflammé Croix (59)

L’affiche de la soirée annonçait : « Grande fête portugaise »… elle fut belle et longue.

Il était 20h30, ce samedi 9 mars, quand les portes de la salle Gustave de Dedecker, à Croix (50), se sont ouvertes. La file était longue, s’en est suivi une ruée vers les tables. À 21h30, les presque 100 poulets grillés avaient été vendus. Il ne restait plus que les sandwichs, chips…, la boisson était abondante.

Prévue depuis quelques mois, la soirée du 9 mars, organisée par le groupe « típico » Províncias de Portugal de Croix, suivait celle organisée une semaine auparavant par les Províncias de Roubaix à la salle Wattremez.

Les deux têtes d’affiche de la soirée de Croix avaient quelques années d’écart tant au niveau carrière qu’au niveau civil : José Malhoa et Johnny. Ce dernier revenait pour la deuxième fois dans la région tout juste un an après sa première venue. Mike da Gaita ayant été en 2018 l’autre artiste qui a enflammé la salle Wattremez. Dans cette même salle, José Malhoa, se rappellera d’y avoir chanté, il y de cela… 30 ans, Johnny n’avait que 6 ans !

De souvenir de salle Dececker, jamais elle n’avait accueilli autant de spectateurs : 750.

Les tables ayant été alignées sur les côtés, la piste de danse semblait bien grande, taille qui s’avérera bien nécessaire pour que les couples jeunes et moins jeunes puissent se donner à cœur joie sans trop d’accidents entre experts et débutants, dans les ritournelles des uns et des autres.

Le présentateur de la soirée, José Freitas, a invité le groupe organisateur à débuter le spectacle avec les chants typiques du Portugal. Non annoncée sur le programme, Christine, du Groupe Típico Províncias de Portugal fait revivre deux chansons connues, présentes dans son CD récemment enregistré.

En guise d’entraînement et afin de bien chauffer les mécaniques, pour ce qu’il allait suivre avec le spectacle de Johnny et pour finir avec José Malhoa, le Trio Maravilha a su animer le bal « às cinco maravilhas ». Deux chanteuses et un homme-orchestre ont eu à cœur de bien préparer notre appareil auditif et de faire chauffeur les mécaniques. Quelques-uns avaient déjà la chemise bien trempée avant l’arrivée des têtes d’affiche.

José Freitas entame le décompte : 5, 4, 3, 2, 1… Johnny, ses 4 musiciens et deux choristes occupent la scène pour un très beau spectacle. Jonhnny avec ses 6 ans de professionnalisme, nous montre et démontre toutes ses qualités de chanteur, d’artiste se sentant bien sur scène. Il n’oubliera pas de remercier tous et toutes ses fans qui le suivent un peu partout, là où il va pour chanter.

La soirée est déjà bien avancée, 00h45 quand José Malhoa entre sur les scènes avec ses deux charmantes danseuses, qui ont bien plus qu’un habit de scène de rechange, ceux-ci mettant en évidence la plastique des corps, un jeu sur scène bien rodée avec un artiste qui a surpris bien plus qu’un.

À 70 ans, le jeune homme José Malhoa n’a pas perdu aucun timbre de la voix de ses débuts.

José Malhoa, chanta et encourage à chanter quelques-uns de ses grands succès. Il a dû, lui aussi, faire tomber sa veste, le public avait et était chaud, chaleur qui s’est transmise de la scène aux spectateurs et vice-versa… quelques-unes des chansons de José Malhoa prêtant volontairement à confusion… « Vou dar uma folga… ».

En somme, une sacrée soirée de samedi soir. Il y avait des spectateurs du « desfazer », mais pour notre surprise, beaucoup qui étaient dans le « para ser ». Pour la bonne compréhension citons le proverbe : « 25 par ser, 25 no ser, 25 a desfazer e para là deixa de ser »…

Il y a un dicton qui dit-il : « il n’y a jamais deux sans trois ». Au vu du spectacle de Johnny et José Malhoa, nous pensons qu’ils seront les bienvenus s’ils veulent revenir, tri-repétitat.

Une chose est sure, tant la production, que le groupe organisateur, étaient contents de la forme dont la soirée s’est déroulée. Les Ch’timis portugais savent faire la fête.