La 25ème édition de la Semaine du cinéma lusophone actuellement à Nice, Beausoleil et Vence


La 25ème édition de la Semaine du cinéma lusophone est en cours, depuis le 20 mars, jusqu’au 26 mars, dans le Cinéma Jean-Paul Belmondo à Nice, le Théâtre Michel Daner à Beausoleil et à la Médiathèque de Vence, dans une organisation de l’association Espace de Communication Lusophone.

Coïncidence oblige, cette édition est particulièrement dédiée aux 50 ans de la Révolution des Œillets, au Portugal. “La 25ème année est un anniversaire que l’on doit fêter comme il se doit. Elle est d’autant plus importante qu’elle coïncide avec les 50 ans de commémoration de la Révolution des Œillets qui a marqué le Portugal, les Portugais et leurs descendants. C’est pourquoi, cette année nous avons décidé de mettre à l’honneur le Portugal, sans bien entendu écarter les autres pays lusophones, tout aussi importants” explique l’avocate Catarina Clemente de Barros, la nouvelle Présidente de l’association organisatrice.

En effet, Catarina Clemente de Barros prend la succession de Pedro da Nóbrega. “Cette année sera donc une année de renouveau, mais également de continuité” explique la nouvelle Présidente, qui a néanmoins invité à intervenir dans cette Semaine du Cinéma Lusophone, les deux anciens Présidents Pedro da Nóbrega et Michel Ferreira da Silva, ainsi que deux autres éléments importants de la création de cet évènement, il y a 25 ans, le dirigeant associatif João da Fonseca et le Professeur d’Université Carlos Maciel.

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Six films programmés

Six films ont été programmés cette année dont 4 de réalisation portugaise. Chaque film sera présenté par un membre de l’association.

Un premier diptyque “Mal Viver” et “Viver Mal”, du réalisateur portugais João Canijo sur le quotidien double d’un hôtel de la Riviera portugaise, racontant en deux volets la vie des employées puis des riches touristes d’un établissement balnéaire.

Puis, la délicate chronique d’un monde qui se meurt, avec le film “Légua”, où Filipa Reis et João Miller Guerra signent un film sensible autour de deux femmes réunies dans un grand manoir, l’une accompagnant l’autre vers la mort.

Enfin, et c’est une nouveauté cette année, un film d’horreur et angoisse du jeune réalisateur, figure du cinéma d’auteur portugais, Gabriel Abrantes, qui signe avec “Amélia’s Children, un film de genre sur l’angoisse œdipienne des origines.

Le Cap-Vert sera également magistralement représenté par le film sur la Diva aux pieds nus, Césaria Évora.

Enfin, le cinéma Brésilien sera représenté par deux petites pépites ayant marqué le Festival de Cannes 2023 : “A Flor de Buriti”, sur la résistance indigène brésilienne, et “Portraits Fantômes”, où le réalisateur Brésilien Kleber Mendonça revisite sa ville de Recife en filmant les cinéphiles comme des revenants.

Le premier film projeté dans le cadre de cet évènement fut Alma Viva”, de la lusodescendante Cristèle Alves Meira.

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Mónica Cunha programmé de “l’interlude musical”

Comme à chaque édition un “interlude musical et culturel” est organisé, ce samedi 23 mars, à 14h30, à la Salle Laure Ecard, à Nice, qui donnera l’occasion de retrouver les élèves niçois des écoles primaires, du Collège Vernier et du Lycée Masséna pour l’exposition de leurs œuvres sur le thème de la Révolution des Œillets.

Mónica Cunha, la “fadiste” invitée pour cet “interlude musical”, sera dans son milieu, puisqu’elle est également enseignante à la Section internationale du Collège/Lycée Balzac de Paris. Elle va chanter des Fados traditionnels, accompagnée par Filipe de Sousa à la guitare de Fado et par Casimiro Silva à la basse.

Cette Semaine du cinéma lusophone, que LusoJornal soutien dès la première édition est organisée grâce aux soutiens de la Ville de Nice, du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes et du Portugal “qui ont tenu à manifester leur soutien, tant financier qu’organisationnel”, les villes de Beausoleil et de Vence. “Le Cap-Vert ainsi que le Brésil sont également un soutien indéniable et nous les en remercions”.