La Semaine du Cinéma Lusophone, du 22 au 28 mars, à Nice, Grasse et Beausoleil

[pro_ad_display_adzone id=”37509″]

La 24ème Semaine du Cinéma Lusophone aura lieu du 22 au 28 mars, dans les Alpes-Maritimes, à Nice, Grasse et Beausoleil. Des films venant du Portugal et du Brésil sont au programme de cette année, mais “l’Afrique occupe une place de choix également et nous ne pouvons que nous en féliciter tant les productions d’Afrique Lusophone sont compliquées à mettre en œuvre” explique Catarina Clemente de Barros, Vice-Présidente de l’association Espace de Communication Lusophone, organisatrice du Festival.

Finalement le choix de l’association de relancer la Semaine du Cinéma Lusophone en 2022, après une pause due à la pandémie de Covid, s’est avéré judicieux. «Certes les chiffres de fréquentation des salles ont été inégaux, mais de bons succès sont venus nous réconforter. Avec également un concert de très bonne tenue devant un public significatif» explique Pedro da Nóbrega, le Président de l’association et Directeur du Festival.

Cette année l’Afrique occupe une place de choix d’abord avec le film d’un jeune réalisateur suisse et portugais d’origine cap-verdienne, déjà présent au Festival de Cannes, «O fim do mundo» de Basil da Cunha, qui parle de cette jeunesse originaire du Cap-Vert qui s’évertue à tracer sa route en Europe avec ensuite un bijou du film d’animation, «Nayola» du jeune réalisateur portugais, José Miguel Ribeiro qui aborde le douloureux et long processus de l’indépendance de l’Angola.

Ensuite il y a deux films bien enracinés dans la tradition terrienne du Portugal: «Alma viva» de la réalisatrice française d’origine portugaise, Cristèle Alves Meira, film présenté à la Semaine de la Critique à Cannes en 2022 et «Traces» de Tiago Guedes, un réalisateur portugais très investi dans le théâtre également.

Pour faire le lien entre le Portugal et le Brésil, le très beau film «A nos enfants» d’une habituée du festival, Maria de Medeiros, que l’on a vu souvent comme actrice et qui cette fois est aussi réalisatrice d’un film qui aborde la coexistence parfois difficile entre ceux qui ont vécu la période de la dictature militaire au Brésil et ceux qui sont dans des luttes plus immédiates.

Pour continuer au Brésil, le remarquable film documentaire de Sérgio Tréfaut, déjà présent dans d’autres éditions de la Semaine du Cinéma Lusophone, «Paraiso» sur un groupe de personnes âgées se retrouvant dans un jardin à Rio de Janeiro pour faire revivre leurs souvenirs musicaux avant l’épidémie de Covid.

Pour finir, un autre film brésilien remarqué «Je m’appelle Bagdad» qui n’a rien à voir avec l’Irak, mais parle d’une jeunesse brésilienne accro au skate et qui cherche des repères.

«Nous avons essayé, avec les aléas de la distribution, de proposer à notre public un aperçu des meilleures productions lusophones» dit Pedro da Nóbrega.

Une programmation musicale déjà habituelle, continue de se mêler à la programmation cinématographique, avec un concert prévu le dimanche 26 mars, à 14h, au Théâtre de La Providence, dans le vieux-Nice, par un orchestre animé par le groupe Luz do Samba (Linus Olsson au chant et guitare, Ronnie Rae au piano, Jean-Marc Jafet à la basse et Christophe Gallizio à la batterie).

Avant le concert, aura lieu un spectacle préparé par les enfants de la Section internationale portugaise de Nice et leur enseignante Le Consul général du Portugal à Marseille, Álvaro Esteves, a déjà confirmé sa présence lors de concert.

«Nous restons plus que jamais engagés à faire connaître l’univers de la lusophonie, ce vaste ensemble pluricontinental où l’on parle le portugais. Nous nous efforçons d’y contribuer en programmant des films d’auteurs et des musiques que l’histoire commune a pu façonner» explique Pedro da Nóbrega.

Cette année, plus que jamais, nous relayons cette envie de partager avec tous ceux qui le souhaitent quelques-unes des pépites cinématographiques lusophones qui nous auront éblouis. Car nous restons déterminés à partager l’univers de la lusophonie, ce vaste ensemble pluricontinental où l’on parle le portugais» dit Catarina Clemente de Barros. «Nous essayons depuis plus de 24 ans de le faire en soutenant l’enseignement du portugais, mais également par le biais de films d’auteurs et aussi des musiques que l’histoire commune a pu façonner».



[pro_ad_display_adzone id=”46664″]

LusoJornal