La voiture de José Barbara vendue aux enchères par… 230 mil euros

[pro_ad_display_adzone id=”38157″]

Philippe Catteau avait prévu pour l’achat 100 mille euros. Il en a dépensé 230 mil.

C’est déroulé, dimanche dernier, une vente aux enchères de voitures au jardin des Congrès du Touquet et un des lots portait le numéro 19, c’était le plus attendu, celui de la vente de la voiture de compétition de José Barbara, la Porsche 911.

Au compteur de cette voiture, beaucoup de kilomètres, le contrôle technique n’étant, lui, pas non plus parfait. Peu importe, pour Philippe Catteau: «cette voiture représente une tranche de ma vie».

Rappelons que José Barbara (lire ICI) était petit-fils de soldat portugais de la I Guerre mondiale, il en était fier, il s’appelait lui aussi, José Barbara.

Le grand-père a transmis le goût de la mécanique et du sport au petit-fils, créant un garage qui a été transmis de père en fils. Les différentes générations ont fait de la compétition. José Barbara, petit fils, a participé à de nombreuses compétitions au niveau régional, national et internationale, de moto, moto cross, enduro et surtout dans des rallyes automobiles.

José Barbara est l’homme aux 500 courses dont 110 remportées en un demi-siècle de compétition. La dernière date de mai 2016, il nous a quitté le 2 janvier 2017, à l’âge de 72 ans.

Philippe Catteau dira : «C’était mon mentor», ce qui explique que de 100 mille euros de prévus, il surenchère jusqu’à 230 mille euros pour l’achat de la Porsche 911.

«J’ai fait mon premier stage dans le garage de José. C’est lui qui m’a initié aux sports mécaniques, à partir de 1993 il m’emmène sur les rallyes nationaux, internationaux, voir au Championnat du monde… et puis cette voiture, il l’a conduite sous les couleurs de mon entreprise alors que j’étais Président du groupe Cedico».

Estimée à 90 mille euros, ils étaient 3 à vouloir l’acheter, dont Philippe Catteau, le dernier enchérisseur : «je sais que j’ai payé le prix fort. C’est bien plus que son estimation, mais je suis très heureux. Pour moi c’est un peu comme si elle restait à la maison. Je n’ai pas pu être à son enterrement, alors c’est une petite compensation. J’espère que, là-haut, cela le rend heureux et que ça fasse plaisir à Chantal, son épouse».

[pro_ad_display_adzone id=”46664″]

LusoJornal