«Les Lavandières de Santarém», un Opéra-comique en 3 actes

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Beaucoup de nous connaissent la chanson «Les Lavandières du Portugal» (lire ICI). Moins connues sont «Les Lavandières de Santarém». Santarém étant une ville portugaise sur la rive droite du Tage, dans la région du Ribatejo, sous-région de la Lisière du Tage qui compte, de nos jours, 62 mil habitants. Santarém est située à 82 km de Lisboa.

Les Lavandières de Santarém c’est également du chant, toutefois, sous une autre forme que «Les Lavandières du Portugal». Nous avons ici à faire à un Opéra comique en 3 actes, dont les auteurs sont Eugène Grangé et Adolphe d’Ennery, la musique étant de François-Auguste Gevaert.

L’histoire se passe au Portugal dans les années 1735, les personnages principaux étant: le roi du Portugal Jean V, le Duc d‘Aguiar, Le Baron, le Baron de Casilhas, Manoel, Pablo, Don Luiz, Margarida et Teresa. Cet opéra-comique a été joué pour la première fois, à Paris, au Théâtre-Lyrique, le 15 octobre 1855.

L’intrigue se passe donc au Portugal où nous avons un roi qui s’ennuie. Ce roi en se promenant se prend de passion pour l’original d’un portrait se trouvant exposé dans le parc. Le roi prie le baron de trouver cette inconnue, promettant à celui-ci tous les honneurs. Le baron se met en quête et pendant qu’il est assis à la porte d’une Pousada à Santarém regardant un médaillon, une jeune lavandière s’approche et demande au baron ce qu’il observe. La jeune fille c’est justement l’original du portrait, le hasard fait des prodiges. Le baron demande à l’entraîner à la cour, la demoiselle ne demande pas mieux, toutefois elle est amoureuse d’un soldat du régiment de garde. Le baron endort la jeune demoiselle qui ne se réveille que dans un bosquet du palais. Marguerite, protégée, finit par mettre le feu au pavillon où elle est enfermée pour rejoindre son amoureux de soldat, Manoel. Le roi irrité, fait arrêter Manoel et le met en prison. Le Duc d’Aguilar se prend aussi d’amour pour Margarida. Manoel en prison ne peut rejoindre son régiment qui part en guerre, il va être déclaré déserteur et fusillé… toutefois le Régiment revenant au pays, Manoel n’est plus considéré déserteur et épouse sa bien-aimée Margarida.

En voilà des renversements, que possible évidemment au théâtre, dans notre cas précis, dans un opéra-comique.

Concernant les auteurs: Pierre-Eugène Basté dit Eugène Grangé est un dramaturge, librettiste, chansonnier et goguettier né à Paris le 16 décembre 1810 qui décédé le 1er mars à Paris. Auteur très prolifique, il a écrit pas moins de 350 pièces de théâtre et environ 300 chansons.

Adolphe Philippe d’Ennery, romancier et dramaturge, est né à Paris le 17 juin 1811, où il décédera le 25 janvier 1899. Jules Verne travailla pendant plusieurs années avec lui à l’adaptation au théâtre du roman «Les Tribulations d’un Chinois en Chine». Les deux hommes finissent par se disputer et la collaboration cesse. Adolphe Philippe d’Ennery est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.

François-Auguste Gevaert est un compositeur et théoricien de la musique belge, né en 1828 à Huysse et mort à Bruxelles la veille de Noël, le 24 décembre 1908.

Quant au personnage principal de l’opéra, le roi du Portugal, Jean V (Lisboa, 22 octobre 1689 – Lisboa, 31 juillet 1750), surnommé O Magnânimo, il fut Roi du Portugal et des Algarves de 1706 jusqu’à sa mort. Il était le deuxième fils du Roi Pedro II et de sa seconde épouse Maria Sofia de Neuburg. Son long règne de 43 ans peut être divisé en deux périodes: la première moitié, au cours de laquelle le Portugal a joué un rôle actif et pertinent dans la politique européenne et mondiale ; et une seconde moitié, à partir des années 1730, au cours de laquelle l’alliance stratégique avec la Grande-Bretagne prend progressivement une plus grande importance, et le royaume commence à souffrir d’une certaine stagnation.

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