«Mon Copain Portugais» commercialise et met à l’honneur l’épicerie fine portugaise

Les fêtes de fin d’année approchent. On se demande souvent quoi offrir en cadeau à la famille, à des amis. Une idée : pourquoi ne pas offrir des produits artisanaux ou de l’épicerie fine portugaise ?

Des solutions existent, les commandes pouvant même être livrées à la maison, sous certaines conditions dans la région lilloise.

Quoi de plus original que de donner pour ce type de commerce le nom de «Mon copain portugais»? (voir ICI).

Originaire de Matosinhos et arrivé en France que depuis 2018, Ricardo Pinto, s’est aperçu qu’il y avait dans le domaine de l’épicerie fine portugaise le besoin de la faire connaître en France, et qu’il y avait, donc, un créneau à prendre, chose faite avec la création de l’enseigne et du concept depuis mars 2022.

Alors que l’activité bat son plein, avec des commandes pour la fête de Noël, nous avons voulu en savoir un peu plus sur «Mon copain portugais» auprès de son concepteur, Ricardo Pinto.

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Ricardo Pinto, comment vous est venue l’idée de créer ce concept d’épicerie fine portugaise ?

En 2021, après trois ans en France, j’ai remarqué que les Français connaissaient très mal la gastronomie portugaise et qu’ils avaient surtout une idée un peu détournée de la réalité. Ils parlaient uniquement de ‘pastel de nata’, ‘morue’ et ‘sardine’, en me disant que, selon eux, ce n’était pas un pays riche en gastronomie. Alors, j’ai voulu montrer le contraire, le côté gourmet, qualitatif, authentique de mon pays. J’ai commencé à imaginer le projet en août 2021 et j’ai fait mes premières ventes en mars 2022. Aujourd’hui, je sens que le travail ‘d’éduquer’ le consommateur est loin d’être fait, mais je vois une énorme différence par rapport au début de l’activité. Les clients valorisent la qualité de mes produits et intègrent les produits portugais dans leur quotidien gastronomique.

Quel est le mode de commercialisation de votre épicerie fine portugaise ?

Nous faisons des livraisons dans toute la métropole lilloise (gratuite à partir de 30 euros) et click-and-collect à Villeneuve d’Ascq (notre bureau), quartier du Recueil.

Fonctionnez-vous comme un supermarché ?

Nous ne sommes pas un supermarché, avec les produits que nous trouvons dans les supermarchés là-bas au Portugal. Nous mettons en avant des petits producteurs, qui travaillent de façon artisanale et qui produisent qualitativement (pour eux la qualité est toujours plus importante que la quantité). En même temps, montrer aux clients que le mot ‘épicerie fine’ ne veut pas forcément dire ‘prix élevés’, puisque nous avons des produits pour tous les budgets.

Quels types de produits vendez-vous ?

Nous vendons des vins, Portos, conserves de poisson (sardine, morue, maquereau), poissons fumés à l’huile d’olive, graines de lupin, champignons marinés à l’huile d’olive, Ginja, Moscatel, amandes et fruits secs, biscuits, émiettés de poisson, houmous de graine de lupin, etc…

De quelles régions du Portugal viennent vos produits ?

Presque toutes les régions du Portugal sont représentées. De l’Algarve jusqu’au Minho, en passant par l’Alentejo, Lisboa, Bairrada, Dão, Douro, Trás-os-Montes, Beira Interior,…

Comment faites-vous le choix des produits à commercialiser ?

Quand j’ai commencé le projet, j’avais déjà quelques producteurs que je connaissais de mes 23 ans de vie au Portugal. J’ai donc choisi de travailler avec eux et de leur demander des noms d’autres producteurs qui travaillaient dans le même esprit (qualité et respect de l’environnement et de l’être humain avant tout). C’est comme ça que j’ai élargi le nombre de partenaires dans les premiers mois. Aujourd’hui, je me déplace au Portugal tous les 3 ou 4 mois pour découvrir des nouvelles choses, rencontrer de potentiels partenaires et entretenir la relation avec ceux qui me font déjà confiance et avec qui je suis très heureux de travailler.

Combien de produits commercialisez-vous actuellement ?

Le nombre de références peut varier, selon la période de l’année, entre 200 et 250 produits individuels, plus des packs découvertes mixant plusieurs produits.

Pour les fêtes vous réalisez des paniers spéciaux ou c’est selon la demande ?

Les deux ! Pour les fêtes, nous avons déjà des paniers gourmands tout prêts, mais sommes capables de faire aussi en fonction du besoin du client.

Vous vendez aussi sur des marchés ?

Pas de façon régulière. Je suis, parfois, présent sur les marchés de Marcq-en-Baroeul (vendredi matin) et de Lambersart (samedi matin). Je fais aussi les marchés nocturnes au printemps/été dans les villes de Wambrechies, Lambersart, Tourcoing, Bondues. À titre d’exemple, je serai ce week-end présent sur le marché de Noël de Lambersart (au Colisée), du vendredi au dimanche, ainsi qu’à Lesquin (au Novotel), du samedi après-midi au dimanche soir.

«Mon copain portugais» est votre activité à plein-temps ?

C’est ma profession à temps plein, depuis le mois de septembre. Avant je travaillais comme préparateur mental pour les sportifs de haut niveau. J’ai fait des études supérieures dans la Criminologie, donc on peut parler de reconversion.

Les paniers que vous proposez sont de quel ordre de prix ?

Il y en a, pourrait-on dire, pour tous les prix. Nous commençons autour des 12/13 euros, ce qui permet à tout le monde de faire un petit cadeau sympathique.

Comment garnissez-vous les paniers ?

La plupart du temps nos clients aiment faire leur propre panier, du coup nous mettons ce qu’ils veulent sans restriction. Quand nous préparons des paniers pour faciliter le choix des clients qui veulent nous faire confiance ou aller plus vite, souvent nous mettons une sardine, un houmous, un émietté de poisson, une bouteille de vin (en fonction du budget), des amandes, un pâté, un pot de miel, etc… Tout est possible chez nous !

Peut-être trouverez-vous une idée de cadeau chez «Mon copain portugais». Si c’est le cas, faites vite, les fêtes approchent.