Lusitanos de St Maur / EM

National 2: Bernard Bouger est le nouvel entraîneur des Lusitanos de Saint Maur

«Tout est reuni pour réussir aux Lusitanos».

Devenu le nouvel entraîneur des Lusitanos de Saint Maur pour la saison à venir, Bernard Bouger arrive avec l’ambition de refaire revivre ses meilleures années au Stade Chéron.

 

Comment accueillez-vous votre arrivée comme entraîneur de l’équipe première des Lusitanos?

Je suis très heureux de m’investir pleinement dans cette nouvelle aventure avec toutes les personnes déjà présentes au club. J’ai eu l’occasion de les rencontrer et de les découvrir au fur et à mesure des négociations. J’ai vu des personnes extraordinaires où tout est réuni pour mener à bien un projet ambitieux sur les années à venir.

 

Peut-on parler de coup de cœur?

Même si je les connais depuis de nombreuses années, notamment en 2006, quand on les jouait en DH, je peux dire que c’est un coup de cœur. J’ai toujours eu en tête une ferveur, une ambiance, une odeur (sourire), notamment à Chéron, quand je pensais aux Lusitanos. Comme on dit dans le jargon, ça pue le football aux Lusitanos. J’ai eu l’occasion de voir de nombreux matchs de Saint Maur. Notamment au Stade Chéron qui a été réouvert. Pour cela, on peut féliciter la municipalité pour le courage et tout ce qui a été mis en œuvre pour progresser. C’est un magnifique outil de travail pour mener à bien le projet et avoir des ambitions dans le football francilien.

 

Etait-ce important d’avoir ce soutien pour espérer continuer à faire progresser le club?

Par expérience, les infrastructures sont indispensables à la réussite d’un projet. Aujourd’hui, je me suis aperçu que sans un stade et des infrastructures solides, ainsi que des liens forts avec la municipalité, on arrive vite dans la difficulté comme cela a été le cas dans un club différent. Je savais que cet élément important allait compter dans mon choix. Après, c’est le choix d’hommes et de femmes que composent le club de Saint Maur. J’ai rencontré des personnes magnifiques avec des compétences diverses qui permettent de réunir tous les outils nécessaires dans la réussite d’un projet. On n’est qu’au début d’une belle aventure. Je remercie tous les membres du Bureau, notamment Arthur Machado, de m’avoir permis d’intégrer ce projet. J’ai envie maintenant de faire vivre des émotions aux supporters et aux amoureux des Lusitanos. J’espère que les gens seront avec nous contre vents et marées.

 

Allez-vous considérer l’aspect spécifique du club et le côté Lusitanos?

(Sourire) Chaque club a son identité bien particulière. Tous les clubs ont des avantages dans leurs organisations, dans leurs fonctionnements et leurs coutumes. Lorsqu’un Manager arrive, il doit s’imprégner de tout cela. Il est souhaitable dans cet état d’esprit pour le pérenniser justement et même le développer. J’ai eu l’occasion de venir sur des matchs, je trouvais que le club avait perdu un peu de cette ambiance que j’avais su apprécier par le passé. J’espère vraiment, tous ensemble, avec les supporters, reviendront à Chéron. On va mettre en place toutes les conditions pour permettre ce retour et redonner cette envie à nos supporters de venir. C’est important. Je vais même tout faire pour pouvoir communiquer en portugais s’il le faut avec mes joueurs quand il faudra le faire.

 

Pour les gens qui vont vous découvrir, quel genre d’entraîneur êtes-vous?

J’ai eu quelques expériences de coach dans ma carrière de joueur. J’ai fait en sorte de prendre le meilleur de chacun. J’ai aussi ma personnalité. Je suis, à la base, formé à Lorient qui est connu pour le beau jeu, celui à la Nantaise des années 90, à la Suaudeau et Denoueix. Surtout basé sur le jeu de passe. Ce qui sera en corrélation avec les conditions de jeu. Aujourd’hui, on a un synthétique nouvelle génération à Chéron. On va pouvoir accentuer cela. Puis l’esprit de groupe et la cohésion restent tout aussi importants. J’ai envie de réunir tout le monde derrière le projet. Notamment à domicile. Le football est un jeu et une fête. Si les supporters sont satisfaits, ils viendront au stade comme je l’ai vu dans le passé. Je souhaite vraiment qu’ils viennent supporter les joueurs. Pour l’avoir été pendant des années, quand on est soutenu, on gagne peut-être 10% de performance en plus. C’est peut-être ceux-là qui feront la différence à la fin.