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National 2: Yann Lachuer – «On redémarre un cycle»

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Devenu, depuis cet été, le nouvel homme fort des Lusitanos, Yann Lachuer est un entraîneur de challenge et de défi. Au moment d’aborder ce premier match de la saison face à Epinal, le coach saint-maurien revient sur ces premiers mois de préparation et ses premiers pas à Chéron.

 

Yann, êtes-vous impatient d’enfin lancer la saison des Lusitanos après une longue préparation?

On commence enfin la saison après une préparation qui a été compliquée. Que ce soit dans l’organisation, dans les résultats et dans le contenu ou encore dans le recrutement. Cela a été une préparation très compliquée mais on va pouvoir rentrer dans le vif du sujet avec un adversaire de qualité pour ce premier match.

 

Le fait d’aborder la compétition nous permettra-t-il d’obtenir la réponse sur le réel niveau du groupe?

On sait que l’on a du retard sur la préparation. On a connu un recrutement tardif avec des joueurs qui sont arrivés au compte-goutte. On a besoin d’un peu de temps. On redémarre un cycle. On peut même parler d’année de transition. Cela peut prendre un peu plus de temps. La préparation a montré aussi certains déficits. Sur le plan mental, sur le plan de la cohésion, sur le plan tactique, sur le plan technique. Maintenant, on rentre dans le vif du sujet et la compétition c’est autre chose. A nous de monter en puissance pour répondre aux exigences et bien commencer la saison. Il y a du potentiel. A nous de l’exploiter le mieux possible et le plus vite possible.

 

Pensez-vous que la compétition peut aussi permettre à certains joueurs de montrer leur vrai visage et tout leur potentiel?

On verra. La préparation est une chose, la compétition en est une autre. Après, sur nos matchs de préparation, les plus convaincants l’ont été face à une équipe de Ligue 2 (Laval) et une de National (Paris 13 Atlético). Je me dis que l’on est capable de monter nos curseurs d’engagement, d’investissement et de concentration. Cela a donné des matchs aboutis. Avec la compétition, j’espère que les garçons auront à cœur de se montrer et compenser certains manques par d’autres valeurs.

 

«A nous d’écrire notre histoire aux Lusitanos»

 

Le jeu reste-t-il aussi une priorité dans les prochaines semaines?

L’idée de faire du jeu sera toujours mon Credo. Mais là, on est dans des chantiers un peu multiples, que ce soit sur le plan athlétique, technique et tactique. Il faut trouver une cohésion tactique sur le plan défensif. Cela ne veut pas dire que l’on va se barricader derrière. Mais on veut d’abord s’appuyer sur des bases solides avant d’exploiter notre potentiel offensif. L’un n’est pas incompatibles avec l’autre. Il faut du temps. Quand on a l’ambition et l’envie de progresser. On peut faire des choses intéressantes. Je suis déterminé à relever ce défi.

 

Que pensez-vous du Groupe B de National 2?

C’est un groupe ouvert avec Fleury qui sera le favori. Epinal ne sera pas loin. Mais il est plus ouvert que les autres années. Il y a moins de prétendants affichés. Chaque Championnat va avoir sa vérité.

 

Epinal est-il un adversaire à craindre?

Ils sont l’opposés de nous. On repart quasiment de zéro. Même si Epinal a changé d’entraîneur, c’est un ancien de la maison et ils repartent avec le même groupe de joueurs. C’est une force quand il y a peu de changements. Les automatismes seront là. Epinal a toujours été une force vive de ce championnat. Avec un potentiel offensif. On rencontre l’un des favoris de notre groupe. C’est un bon test. On va pouvoir s’évaluer. On a besoin de se challenger. Honnêtement, ce n’est pas notre préparation qui va nous permettre de nous situer. On est un peu dans le flou. Les résultats ne peuvent que progresser. Les joueurs ne peuvent que prendre confiance. On va forcément s’améliorer de semaine en semaine.

 

Est-ce un plus de démarrer à domicile?

Je sais que Saint-Maur reste sur une série difficile à domicile. C’est un challenge de plus. On veut gagner de la confiance et cela peut passer par les matchs à domicile. C’est une source de motivation pour les garçons. A nous d’écrire notre histoire aux Lusitanos. On est impatient.

 

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