Présentation du roman «(Il)Légitime» d’Altina Ribeiro ce dimanche à Paris


Le premier roman d’Altina Ribeiro, «(Il)légitime», qui vient de paraître aux éditions Alma Letra, sera présenté par Dominique Stoenesco le dimanche 26 janvier, à 15h00, à la Maison du Portugal André de Gouveia, dans la Cité Universitaire Internationale de Paris, en présence de l’auteure. La présentation sera suivie d’un showcase de Dan Inger dos Santos et d’un cocktail.

«(Il)Légitime» est une histoire inspirée de faits réels. Ayant elle-même immigré en France en 1969, à l’âge de 9 ans, avec sa mère et sa sœur, Altina Ribeiro marquera son entrée dans la vie littéraire de l’immigration portugaise en France par l’écriture d’une autobiographie intitulée «Le fado pour seul bagage» (2005), suivi de deux biographies, «Alice au pays de Salazar» (2010) et de «Dona Zezinha, la vie peu ordinaire d’une institutrice» (2017).

«(Il)Légitime» raconte le combat de toute une vie de Fátima, protagoniste du roman. Dès le titre la question est posée : comment trouver sa place dans la société et s’y sentir légitime ? Née dans une famille pauvre du Portugal des années soixante, sans être ni attendue ni la bienvenue, Fátima grandit sans affection, désorientée, entre les foyers de ses grands-parents et celui de ses parents pour qui elle représente tantôt une charge tantôt un moyen commode de s’alléger des tâches domestiques. Le monde des adultes et sa violence vont marquer à jamais cette petite fille. Alors, quand elle arrive en France dans les années 1970, un avenir s’ouvre à elle, plein de promesses. Pourtant la férule parentale est toujours là et le passé, jalonné par les coups qu’elle a endurés, aussi bien physiques que psychologiques, semble toujours la rattraper.

Dès les premiers paragraphes de «(Il)Légitime» on reconnaît le style d’Altina Ribeiro, par le soin qu’elle apporte à son écriture, constituée en général de phrases courtes et claires, par l’organisation de son récit, mais aussi par sa connaissance du contexte dans lequel ses personnages évoluent et où elle se sent à l’aise. On notera également que l’histoire racontée par l’auteure n’est pas linéaire, elle est riche en imprévus et en dialogues qui donnent un rythme à la narration. Tout cela contribue sans doute à ce que «(Il)Légitime» sonne juste et emporte le lecteur dans un voyage émotionnel et psychologique ancré dans une réalité sociale.

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Maison du Portugal André de Gouveia

Cité Universitaire Internationale de Paris

7P boulevard Jourdan

75014 Paris

Métro/RER/Tram : Cité Universitaire