Tout ce que vous avez voulu savoir sur le Portugal et sur les Portugais…

Nous nous lançons dans un exercice bien difficile. Le thème est très subjectif et il y a autant de Portugais que d’opinions… c’est peut-être comme au foot, autant d’entraîneurs potentiels que de spectateurs.

Nous allons essayer de vous donner une idée de ce qui est le Portugal, les Portugais et pourquoi ce bout de terrain à l’extrême de l’Europe attire autant d’étrangers et tout spécialement, autant de Français.

 

Quelles sont les origines des Portugais?

Nous sommes riches de gènes uniques au monde. Il faut remonter à 50 mille ans avant JC pour trouver les premiers habitants dans le Portugal actuel, on était au paléolithique. Arrivent, 30 mille ans plus tard, des gens venus du Nord de l’Afrique. Mille ans avant JC, les Celtes viennent peupler nos régions. C’est eux qui vont donner origine aux Lusitanos, qu’on considère les ancêtres des Portugais. Au II siècle avant JC arrivent les Romains, ils nous laisseront la langue. Ils donneront place aux Wisigothes et Suevos. S’en suivent les Mouros (Musulmans), qui seront expulsés de la Péninsule Ibérique en 1492. Viennent ensuite les esclaves noirs d’Afrique. Quel mélange!

 

A vous de trouver en fonction du portugais que vous aurez devant vous, quel type de gêne dominant a-t-il.

Faisons un saut jusqu’au moment présent. D’une façon générale, le portugais est fier de ses racines, de son pays, de sa terre, de son village. Toutefois, dans la deuxième moitiée du XXème siècle, les conditions de vie et la dictature ont conduit une bonne partie de sa population à s’exiler pour chercher ailleurs travail et liberté. Le Portugais est par ailleurs aventurier, rappelez-vous des Découvertes du XVème et XVIème siècle. On compte actuellement 1/3 de la population d’origine portugaise en dehors du pays.

Beaucoup d’études ont été faites sur l’immigration portugaise, des recherches sur le thème se poursuivent et des expositions et lieux de souvenir voient le jour.

Nos propos aborderont l’autre aspect, l’actuel, l’attrait du Portugal pour des populations venues d’ailleurs.

Nous sommes presque à la fin de la deuxième décennie du XXIème siècle, de nos jours deux tendances s’opposent au Portugal, même si l’une d’elles est, pour l’instant, largement majoritaire: «Et oui… des bénéfices fiscaux pour les étrangers. Les Portos habitant le pays, le Gouvernement n’a rien à…» à quoi d’autres répondent: «Les Portos ne sont jamais contents… et bien… soyez les bienvenus… vous les Chinois, les Français… on a besoin de vous».

L’affaire Florent Pagny et l’arrivée de Madonna à Sintra ont fait parler du Portugal à l’étranger et ont provoqué bien des réactions, mettant parfois en cause ou critiquant les avantages fiscaux du Portugal.

 

La fiscalité, est-ce la raison principale de l’arrivée d’autant d’étrangers dans la patrie de Camões?

On ne peut pas le nier. Oui, il y en a, qui y déménagent pour des raisons fiscales: exonération d’impôts sur les revenus pendant 10 ans pour les retraités qui ont travaillé dans le privé à l’étranger, pas de taxe d’habitation, pas de droit de succession, pas d’impôts sur la fortune.

Mas, des contacts et témoignages que nous avons avec des expatriés français ou futurs expatriés, la fiscalité ne nous semble pas être la raison primordiale du départ vers le Portugal. Nous dirons que l’exonération est plutôt la cerise sur le gâteau.

 

Pourquoi donc voit-on autant d’étrangers arriver au Portugal venir grossir les 10 millions d’habitants qui le peuplent?

Déclinons les qualités et phrases les plus entendues par ceux qui nous visitent ou qui décident d’y déménager: la convivialité, la tranquillité, l’assurance, la sécurité, les Portugais sont vraiment très accueillants, en plus il y a une très bonne gastronomie, un très bon vin, un climat avec 300 jours de soleil par an, le Portugal est toujours en fête – il y a tous les week-end une fête quelque part – on a l’impression d’être tout le temps en vacances, en dehors du travail on peut rester à l’extérieur, pas de stress, infrastructures modernes… en somme on ne s’ennuie jamais au Portugal!

 

La terreur vécue, une fois de plus, cet été au Portugal, changera-t-elle la donne?

Le Portugal est considéré le 5ème pays au monde, le plus sûr. C’est évidemment très idyllique. Il y a du vrai, beaucoup de vrai. Il y a d’autres raisons qui nous paraissent essentielles dans le choix d’aller habiter dans la partie la plus occidentale de l’Europe: même si le prix de l’immobilier a tendance à augmenter, les prix restent assez abordables, quoique très disparate d’une région à l’autre. L’autre aspect est, par exemple pour les retraités français, le fait qu’avec une retraite normale de la France on peut avoir une qualité de vie très agréable au Portugal.

La vie courante au Portugal est en moyenne 30% moins chère qu’en France.

Qu’on ne s’y trompe pas: il y a tout de même des choses aussi chères qu’en France, voir plus chères: l’électricité, l’eau, le gaz, l’essence et l’abonnement pour le portable. Quelques exemples: le prix moyens d’un repas en France est de 12 euros, au Portugal il est de 7 euros, un Mojito en France coûte 7,5 euros, au Portugal 3,5 euros, 100 KW d’électricité en France coûte 16,24 euros au Portugal 22,79 euros, 100 KW de gaz coûte en France 7,01 euros au Portugal cela coûte 9,76 euros. Les défenseurs acharnés du Portugal vous diront que le prix de ces énergies est minoré par une moindre consommation.

Le climat du Portugal y étant pour quelque chose. La nouvelle présentatrice vedette de la Météo de TF1, notre Miss Tatiana da Silva, vous dira qu’il y a 2.002 heures d’ensoleillement à Lyon, tandis qu’à Coimbra on y compte 2.518 heures. La température moyenne de la ville française est de 12,5°C tandis qu’à Coimbra elle est de 15,8°C. Cette comparaison étant faite entre deux villes du centre de l’un et de l’autre des pays.

Il y a des différences qui parfois sont minimes, voir anecdotiques: quelques francophones se plaignent d’avoir de la difficulté pour trouver de la mayonnaise au Portugal, les pots des différentes enseignes seraient tous pareils et avec un même goût. Il paraît que trouver du sucre en morceaux est parfois très difficile… des habitudes faciles à changer, n’est-ce pas?

Même si beaucoup de choses rapprochent le Portugal de la France, changer de l’un vers l’autre, c’est accepter un certain changement de culture. Cultures qui parfois peuvent s’entrechoquer, mais aussi se compléter, se partager. Les échanges séculaires sont là pour en témoigner dans l’architecture, dans la littérature…

Le Portugais éprouve de la sympathie pour les Français, toutefois la venue en masse de ces derniers temps, est parfois, gentiment comparée aux invasions napoléoniennes de 1808. Comme dit le dicton: «qui aime bien châtie bien».

 

Les différences culturelles sont dans certains détails:

Le Portugais aime les relations directes, même si on y compte 12 millions de téléphones portables pour une population de 10 millions d’habitants!!!

Il y a le «quart d’heure portugais». Le Portugais est en général en retard à ses rendez-vous, même, parfois, quand ils sont importants.

Le Portugais a un grand respect de la hiérarchie et aime les titres, tels que: Senhor Engenheiro, Senhor Doutor, Senhor Professor. Il faut éviter le tutoiement, à moins que vous connaissiez la personne très, très bien.

Le Portugais aime montrer sa richesse et arriver à un rendez-vous avec une belle voiture, c’est un plus.

Il aime aller droit au but, toutefois petit défaut, il sait rarement dire non. En cas de négociations, bien demander ce que veux dire le «oui», clarifier.

Les Portugais ne sont pas aux 35 heures et ils sont prêts à faire des efforts, ils aiment leur entreprise.

Le Portugais est catholique, sans toutefois vouloir imposer ses convictions.

Le temps de Vasco de Gama, Pedro Alvares Cabral, Fernando de Magalhães avec les découverts et autres conquêtes est bien loin.

Le Portugais est très famille, très respectueux des enfants et des personnes âgées.

Il possède dans son langage le mot «saudade». Mot intraduisible… cela reflète un certain état d’esprit. La «saudade» peut être à la fois: la nostalgie du passé, la tristesse, mais aussi la rêverie, l’espoir.

L’autre religion à laquelle vous n’échapperez pas au Portugal, c’est celle du foot. A vous de choisir, entre: Benfica, Sporting ou Porto, les trois «grands».

D’autres diront, que le Portugal est le pays des F: Famille, Folklore, Football, Fátima, Fado. N’allons pas jusqu’à dire, comme l’a fait Anne Roumanoff, en interviewant Tony Carreira, lors du lancement de l’un de ses derniers disques, que celui-ci ne connaissait que deux notes: le Fa et le Do… Fado.

 

Il y a des ambiances au Portugal:

Au Nord du Portugal, «il n’y a pas le charbon», mais une multitude de groupes folkloriques pour faire la fête. A Coimbra il y a le fado typique à la ville des étudiants, interprété parfois par des «tunas». A Lisboa il y a le fado qui peut être interprété de différents manières, on va du fado classique au fado de «desgarrada», du mélange de sonorités de jazz à des africaines, voir brésiliennes. L’ambiance brésilienne, on la retrouvera dans les fêtes de rue dans le Sud, à l’Algarve.

Le Portugal s’adapte, tout en sachant préserver ses racines, son savoir-faire.

Savoir-faire qu’on retrouvera, par exemple dans sa gastronomie: elle est en générale simple, servie dans des portions généreuses. Le fromage n’a pas trop de variétés, mais reste bon. Les légumes sont de qualité, le poisson y est incroyablement bon, varié et frais… il y a le savoir-faire de la cuisson.

Pour accompagner tout cela, choisissez la couleur… le bon: rouge, blanc, rosé… Bacchus y est pour quelque chose.

Le portugais est partageur, toutefois un peu timide. L’étranger devra faire l’effort de s’intégrer. Le Portugais sait informer, mais il faut que vous alliez vers lui, s’intéresser à lui, à ses coutumes et apprendre la langue, même si le Portugais est reconnu très doué pour les langues.

Choisissez le lieu selon vos goûts et ambiance préféré: le Sud pour la mer, Lisboa pour sa culture, la ville «invicta» Porto et le grand nord pour sa nature, l’intérieur du pays pour le repos et une certaine paix.

 

Si vous êtes entrepreneur, chaque région a ses atouts, selon ce que vous recherchez.

Lisboa a reçu le prix de la ville la plus entreprenante d’Europe. Elle est en train de devenir la Silicon Valley européenne. Start-Up Lisboa accueille de plus en plus de jeunes et des jeunes entreprises, entreprises qui parfois deviennent des leaders. On aide les star-up et de plus en plus de fonds, misent sur celles-ci.

En janvier 2016 est né à Lisboa la Frunch-Upers. Cela a permis de rassembler des passionnés et entrepreneurs francophones ou francophiles. Beaucoup de strap-ups y voient le jour. Ce même concept vient d’être créé à Porto.

Lisboa est d’une certaine façon à l’image du reste du Portugal: il y a la lumière, mais aussi les contrastes entre: l’ancien et le moderne, le chic et le modeste, entre le business et la famille, entre les différents quartiers. Il y a les parcs et les jardins, les églises, les monastères, les belvédères…

Dans certains domaines, le Portugal est encore d’une grande bureaucratie, toutefois la «Loja, Espaço Cidadão e Empresas» est venue faciliter bien des choses. Avec 160 euros pour les frais, en une heure vous pouvez créer votre entreprise, pourvu que le sigle n’existe pas. Pour toute démarche administrative le Cartão de Contribuinte est nécessaire. Connue aussi par le nom de NIF (Numero de Identificação Fiscal), pour l’obtenir il suffit d’en faire la demande à la Loja do Cidadão. Munissez-vous d’une carte identité et d’un justificatif d’adresse.

Un autre avantage du Portugal est le coût salarial: 530 euros est le salaire minium, l’imposition y est également moins forte.

Le Portugal a désormais un enseignement de qualité, les jeunes ont des formations qui peuvent convenir aux plus exigeants des patrons dans des activités de haute technicité.

Le Portugal est un pays du numérique. D’un pays en retard dans certains domaines il y a quelques décennies, il est devenu un moteur dans certains secteurs de pointe, tels que l’informatique et les hautes technologies.

La situation des banques portugaises s’assainit et le budget portugais est encourageant. Les efforts déployés par le Portugal depuis la crise commencent à payer. Dans son projet de budget pour 2018, le Gouvernement prévoit de ramener le déficit à 1% du PIB (1,4% cette année), tout en prenant des mesures de relance, tels que: baisses des impôts, hausse des retraites.

 

Partir, se prépare

Le Portugal c’est évident, a bien des atouts, il y a toutefois pour ceux qui veulent y élire domicile, venant notamment de la France, quelques précautions à prendre. Il faut être prêt à affronter quelques difficultés.

Partir, se prépare: on quitte son pays, on quitte une partie de la famille, ses amis, l’école, l’association… Faire un essai de quelques semaines au Portugal nous semble raisonnable, avant une installation plus longue. Informez-vous et demandez conseil avant votre départ.

N’oubliez pas de prendre, si vous partez y vivre, en plus de la Carte d’identité, un acte de naissance et un acte de mariage.

Les choses ont bien progressé, toutefois attendez-vous ici et là encore à quelques lourdeurs administratives. N’oubliez pas que, si vous résidez régulièrement au Portugal, et que vous êtes détenteur d’un permis français dépourvu de validité administrative (permis rose) vous devez au bout de deux années de résidence, échanger votre permis de conduire pour un permis portugais.

Il est conseillé de s’entourer d’un avocat ou «solicitador», notamment quand vous vous lancez dans un achat immobilier.

Pour un achat immobilier, les règles ne changent pas beaucoup par rapport à la France: choisissez toutefois bien votre agent immobilier, ayez une notion de la valeur du bien que vous désirez acheter, négociez le prix tant que possible, pas de paiement en espèce, vous éviterez peut-être des surprises lors d’une éventuelle revente. N’acceptez pas, de trop verser, lors de la réservation d’un bien, d’autant plus qu’il est rare de voir une promesse d’achat avec des clauses suspensives. Faites appel s’il le faut, pour l’occasion, à un traducteur et faites-vous traduire le compromis.

La Banque du Portugal affirme ne pas avoir lieu de s’alarmer pour l’instant, malgré le fait que le prix de l’immobilier au Portugal ait augmenté de 7,9% au 1er semestre de 2017, le volume des ventes a quant à lui augmenté de 30% pendant la même période, une grosse majorité des achats étant effectués par des étrangers, auquel il faut ajouter le contexte bas des prêts immobiliers.

Les villes de Lisboa et Porto subissent une augmentation constante de l’immobilier depuis 13 trimestres consécutifs, alors que 3/4 des ventes au Portugal se font dans ces deux villes, auxquelles on ajoute la région de l’Algarve.

Lors de votre achat immobilier, s’il est inférieur à 92.000 euros vous n’aurez pas d’impôt à payer, au-delà un impôt progressif existe, on l’appelle le IMT, «Imposto Municipal sobre Transmissões». A celui-ci il faudra ajouter le droit de timbre, «Imposto do Selo», qui est de 0,8% sur la valeur de l’achat.

 

Le système de santé

Le système de santé a bien évolué depuis deux décennies, il est toutefois à deux vitesses:

En France il y a un système unique, universel – la Sécurité Sociale – avec des conventions et le ticket modérateur.

Au Portugal le système de santé se partage à parts égales entre le public et le privé. Si vous avez besoin de consulter un spécialiste, l’attente dans le public peut être extrêmement longue, contrairement au privé. Consulter un généraliste dans le privé peut vous coûter 50, voir 60 euros.

En fonction de votre situation et de votre besoin, vous aurez des choix à faire. Il est conseillé d’avoir une complémentaire santé, une assurance privée, qui sera plus ou moins chère en fonction de votre âge et des services souscrits.

Attendez-vous à être surpris de l’utilisation par les Portugais de l’informatique et du portable. Le Portugal est un pays en plein dans le digital. On a beaucoup de compétences et de développeurs dans ce domaine.

On a de belles écoles de commerce, d’industrie et des incubateurs performants. Le dernier exemple en date, est l’inauguration – dans le quartier de Bélem, là où beaucoup de monuments et musés se concentrent – du MAAT, Museum Art Architecture and Technology. On pourra y admirer l’art contemporain, l’art de nos jours, dans un bâtiment futuriste situé aux abords du Tejo. On s’y pose la question: est-ce que les nouvelles technologies ont une réponse à tous nos problèmes ou ne sont-elles pas synonyme de danger?

 

De plus en plus de touristes

Pendant les 9 premiers mois de 2016, la barre des 30 millions de nuitées d’étrangers ont été dépassées au Portugal. Le phénomène s’est accéléré en 2017.

C’est encore minoritaire, toutefois le mouvement est là. Comme à Bordeaux, à Amsterdam, à Barcelone… on commence à avoir au Portugal et spécialement à Lisboa, un mouvement qui s’interroge sur les conséquences moins bonnes du tourisme. L’arrivée d’investisseurs étrangers dans l’immobilier préoccupe une partie de la population.

Fernando Medina, Maire de Lisboa, qui a succédé à António Costa, actuel Premier Ministre, a pris la décision, depuis le 31 juillet, en prélude à la campagne pour les municipales, de retirer les grands autocars de touristes, de vrais «murs sur roue», qui perturbaient la vie quotidienne des résidents du centre historique de Lisboa.

Selon certains opérateurs, autorités et résidents, Lisboa était en train de perdre son identité, son authenticité, se transformant dans un véritable gymkhana urbain. Les résidents perdant eux également une certaine qualité de vie.

Autre conséquence fâcheuse, avec l’arrivé d’étrangers, c’est augmentation des loyers et la rareté des biens à louer à l’année. On préfère vendre ou louer par le système airbnb. Des quartiers de Lisboa sont en train de perdre de la population. Cela préoccupe, entre autres, les politiciens, car perde une certaine classe de population signifie perte d’électeurs, voir perte d’élections.

Autre phénomène à Lisboa est le fait que des résidances sont en train de se transformer en hôtels. La ville perd ses résidants, le déséquilibre est en train de se créer entre résidants et visiteurs occasionnels. Le touriste qui vient à Lisboa pour voir des visages, des coutumes, risque de bientôt ne plus en voir.

Il existe également un autre phénomène: beaucoup de touristes cherchent des expériences originales. Pour cela, ils envahissent des lieux où l’on ne les attendait pas, source parfois de tensions.

Il existe, entre autre, une association à Lisboa qui s’appelle «Aqui mora gente», cela veut dire «Il y a du monde qui habite ici», qui lutte contre le bruit à Lisboa, l’alcool dans les rues, la drogue et le tourisme de masse, désordonné.

 

Un inventaire à la Prévert?

Voilà une image des Portugais et du Portugal. Une parmi d’autres. Un inventaire à la Prévert? L’article est long et court à la fois. Comment écrire et disserter sur le thème du Portugal et des Portugais… il en faut des dizaines, voire des centaines de livres pour traiter le sujet. Exercice difficile, mais passionnant à la fois.

Nous, qui avons vécu jusqu’à l’âge d’adulte au Portugal, avons écrit sur ce que nous connaissons, sur notre sensibilité, mais aussi à partir d’échanges que nous avons été amenés à avoir avec des compatriotes d’origine portugaise ou française de différents milieux et à l’écoute que nous sommes d’investisseurs et entrepreneurs.

N’hésitez pas à sortir des sentiers battus. Tout n’est pas dans les guides touristiques et dans un article pour bien long qu’il le soit.

Un conseil? Si vous voulez mieux connaître nos qualités et parfois nos travers, nous vous conseillons de voir ou revoir le film de Ruben Alves «La cage dorée». Tous le clichés y sont, traitées avec humour, mais sans blesser.

A vous de découvrir notre Portugal… votre Portugal!