Arnaldo Garcez

Votre ancêtre était-il ‘coiffeur dans les tranchées’ de la I Guerre mondiale?

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Les soldats portugais au front français, plusieurs semaines en 1917-1918, prennent soin de leur hygiène corporelle. «Coiffeur dans les tranchées» est un métier appris «sur le tas» pendant la guerre? Les soldats exercent-ils cette profession avant-guerre?

Des traces écrites et visuelles, proposées à la suite, concernent ce travail dit «manuel».

Les ‘Poilus’ français, les ‘Tommies’ britanniques, les ‘Serranos’ portugais,…, ont leur coiffeur pendant la Guerre. La barbe, les soldats peuvent en prendre soin eux-mêmes, s’ils sont équipés.

Au début du XXème siècle, le terme employé est aussi barbier. Il effectue la coupe de cheveux et rase la barbe, avec son couteau de barbier.

Le métier nécessite de peu d’outils et permet un déplacement dans les tranchées. (Y compris celles de première ligne?)

 

Coiffeur-barbier en images

Le soldat-photographe portugais Arnaldo Garcez livre quelques photos prises pendant la I Guerre mondiale.

A l’arrière de la zone de guerre, Garcez 479. Voir ICI.

Au front des Flandres, Garcez 230. Voir ICI.

Les deux photos jointes au texte sont également de Garcez, diffusées sur la plateforme ouverte du patrimoine, du Ministère français de la culture.

 

Recherche d’emploi en 1919

Il est possible d’apporter des informations concernant certains métiers exercés après-guerre, grâce à la presse française ancienne, dont Gallica Bibliothèque Nationale de France.

Deux exemples sont proposés pour deux anciens soldats du Corps Expéditionnaire Portugais (CEP). Les noms ne sont pas précisés et il n’est pas possible de savoir s’ils se sont installés en France ensuite.

Une annonce pour un «Coiffeur, Portugais démobilisé, célibataire, 25 ans, demande place. Ecrire au journal».

Une autre annonce pour un soldat davantage instruit: «Sergent portugais, démobilisé, parlant assez bien le français, ayant bonne écriture, cherche emploi commerce. Pouvant facilement se délibérer à d’autres travaux. Bons certificats. Ecrire au journal».

Le degré d’instruction permet de postuler à d’autres emplois que ceux dits «manuels», est-ce une garantie de les avoir?

Quel métier exerçait votre ancêtre au début du XXème siècle?

 

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