Célébration du 30ème anniversaire du jumelage entre Brunoy et Espinho

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Pour célébrer le 30ème anniversaire du jumelage entre Brunoy (91) et Espinho, une délégation de la ville portugaise est venue en France, présidée par le Maire Adelino Reis, qui est venu avec tous les Présidents des «Juntas de Freguesia» du «Concelho», «en manifestant bien l’importance que ce jumelage a pour toute la municipalité et la valeur que nous attribuons aux relations de proximité».

«C’est un honneur particulier d’avoir l’occasion de faire coïncider la commémoration du jumelage avec l’évocation de l’Armistice du 11 novembre 1918, date importante dans une période historique marquée par un contexte où, comme jamais auparavant, les relations d’amitié, le partage des valeurs et les alliances se sont fait sentir. Avec le courage et, surtout, avec la résilience que l’on connaît et reconnaît au peuple portugais. Avec l’exemple du soldat Milhais, nous avons fait du sol français notre cause commune» a dit le socialiste Adelino Reis dans son discours. «Comme l’a dit la poétesse portugaise Florbela Espanca, ‘l’amitié est le plus grand sentiment qui ne meurt pas’. Nous célébrons déjà 30 ans d’une histoire qui, au départ, aurait peu de points comuns».

Le Maire d’Espinho parlait devant le Maire de Brynoy, Bruno Gallier, de Marie-Hélène Euvrard, Conseillère municipale en charge de la culture, des relations internationales et des associations et de Laurent Béteille, le Président et de tous ses collègues du Comité de jumelage.

En 1992, les représentants des villes d’Espinho et de Brunoy se sont réunis pour formaliser le jumelage. «Beaucoup se sont demandé ce qui reliait une ville française à 25 km de Paris à une municipalité atlantique du nord du Portugal. Plus de 1.600 kilomètres de terre, de mer, de langue et de culture facilement dépassés par un sentiment d’amitié qui dépasse toute distance» explique Adelino Reis. «Aujourd’hui, 30 ans plus tard, seuls les plus insouciants pourront remettre en question la nature de ce lien qui est déjà profondément ombilical et qui a intégré l’identité de ces deux terres qui communiquent et se considèrent comme des sœurs».

Pour recevoir la délégation portugaise, le Maire Bruno Gallier était accompagné de plusieurs membres du Conseil municipal, de la majorité et de l’opposition, dont le portugais Manuel de Carvalho, du Directeur de Cabinet du Maire, Camille Guérin. Il y avait également Maria Ferreira, la cofondatrice du jumelage, Maria Silva, la Présidente de l’association Amitié franco-portugaise et de l’enseignant de portugais Adelino de Sousa.

Le Maire d’Espinho a souhaité rendre hommage à ceux qui ont eu l’idée de ce jumelage entre Brunoy et Espinho. «Ce sont eux qui ont donné naissance au processus de jumelage que nous célébrons aujourd’hui et nous leur devons tous un sentiment de gratitude qui sera traduit dans les pages de l’histoire d’Espinho et de Brunoy». Il a évoqué Maria et Joaquim Ferreira, émigrants de la commune de Paramos, qui ont été «de grands moteurs du jumelage» entre les deux villes et ont été, tout au long de ces 30 années, la face la plus visible de la présence d’Espinho sur les terres françaises.

«Et si le jumelage est parti d’un petit groupe d’aventuriers, il est clair aujourd’hui que Brunoy occupe une place particulière à Espinho et auprès des Spinéens, fruit d’un lien fort de partage et de coopération qui nous honore beaucoup. Un lien que nous voulons approfondir et renforcer en prenant ce que Espinho a de mieux à offrir au-delà des frontières et en accueillant avec beaucoup d’honneur ce que Brunoy et ses citoyens ont pour nous aider à construire un avenir commun».

Espinho est connue comme la Reine de la Côte Verte, très proche de la ville de Porto, situé sur l’axe universitaire et portuaire de Porto-Aveiro et desservie par un très fort réseau de transports. «Nous avons le soleil, la plage, la nature, l’histoire, la culture, le patrimoine et une très bonne cuisine» assure le Maire Adelino Reis. Il évoque également la pêche artisanale, la capitale du violon, les festivals de cinéma et le casino. «Nous avons toutes les raisons d’être une municipalité à visiter et un endroit où investir et parier».

Même si cette cérémonie évoquait les 30 années passées, «de ces visites résulte une volonté sans équivoque – celle de construire un avenir de partage, fondé sur des valeurs fondamentales telles que la liberté, l’égalité et la fraternité et la construction de communautés plus fortes pour leurs citoyens».

Tout en remerciant l’hospitalité et l’amitié avec lesquels la délégation portugaise a été accueillie, le Maire d’Espinho a cité Fernando Pessoa: «Le peuple portugais est essentiellement cosmopolite. Jamais un vrai portugais n’a été portugais: il a toujours été tout».

«En renforçant ces liens qui unissent ces deux villes et leurs communautés, nous célébrons ce qu’il y a de meilleur entre nos deux peuples et la tradition de l’humanisme européen qui habite ces deux villes libres, amies, fraternelles et solidaires» a dit Adelino Reis. «Pour le passé que nous honorons, pour le présent que nous remercions et pour le futur que nous voulons construire, Vive Brunoy, Vive Espinho!».

 

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LusoJornal