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Des œuvres monumentales de Viúva Lamego s’exposent sur les murs de Lille

Ce 20 janvier a marqué le terme de l’exposition d’Hervé di Rosa au Musée de la Piscine de Roubaix. Musée réouvert en grande pompe au mois d’octobre avec des nouvelles salles et de nouvelles expositions.

Hervé Di Rosa y a exposé des œuvres de son parcours mondial. Un parcours à la recherche de l’art local, en fabriquant lui même des objets et peintures inspirés par les pays visités… 22 voyages jalonnent sa vie d’artiste.

Une grande partie des œuvres présentées à la Piscine viennent de sa collaboration avec l’usine de fabrication d’azulejos Viúva Lamego.

Viúva Lamego est une usine installée à Lisboa, un atelier créé en 1849 qui perpétue encore de nos jours cet art bien portugais qui est l’azulejo, même s’il y a une évolution au niveau couleurs, le polychrome remplaçant parfois les couleurs traditionnelles du bleu et blanc.

Viúva Lamego s’expose, s’exporte, embellie demeures, murs… mais aussi d’énormes façades dans des villes, telle que Lille.

Deux œuvres monumentales peuvent être appréciées sur deux murs de Lille: «Le peuple de René» à la gare Saint Sauveur et dans le quartier de Lille-Fives «Les oiseaux migrants». L’auteur du premier tableau est Hervé di Rosa, le deuxième est Étel Adnan.

La ville de Lille a créé un parcours composé de 8 œuvres à voir. À cette balade a été donné le nom: «Lille, ville d’art et d’artistes». Les deux œuvres conçues à Viúva Lamego font partie de cette promenade artistique.

La fresque d’Hervé di Rosa a été inaugurée le 31 août 2017, en présence de l’artiste et de Martine Aubry, Maire de Lille. Un orage a failli faire capoter l’inauguration, il est vrai que les personnages de René peuvent nous faire un peu peur.

René c’est un personnage qu’Hervé a créé dans les années 1980. René c’est un type normal qui lorsqu’il rencontre sa femme Renée lui dit l’aimer énormément. De leurs relations vont naître des enfants qui auront une gestation courte… ils vont en faire beaucoup d’enfants: cinq, dix, quinze… ces enfants vont devenir le peuple de René.

On voit dans la fresque de Lille une soixantaine de membres: des petits, des gros, des souriants, des coquettes, des grincheux… leur trait d’union est le fait d’avoir un seul œil et une gigantesque bouche noire.

Une partie de l’œuvre d’Étel Adnan s’expose actuellement sur de nombreux panneaux sur Lille. Martine Aubry et la municipalité souhaitent les bons vœux 2019 à la ville sous fond des «Oiseaux migrateurs».

D’une dimension de 5×5 mètres, inaugurée le 26 septembre 2018, le texte de présentation nous dit: «pour la ville de Lille, Étel Adnan a imaginé un envol d’oiseaux au travers des arbres, signe d’optimisme et de la vitalité qui fait entrer dans la ville une nature librement interprétée par l’artiste. Cette nouvelle œuvre s’intègre le quartier par ses couleurs vives et la poésie qui en émane».

Entre Lille, Martine Aubry et Viúva Lamego, la collaboration ne fait que commencer, d’autres œuvres en azulejos viendront, nous en sommes convaincus, peupler la capitale des Hauts-de-France.

 

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