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La construction du Jardin de la Paix portugais de Richebourg avance à bon rythme

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La construction du Jardin de la Paix Portugais de Richebourg avance à un bon rythme, voire à un rythme accéléré, l’inauguration étant prévue pour le 2 avril prochain, à 16h30, après les cérémonies de la Bataille de La Lys de Richebourg et de La Couture.

La plupart des 35 Jardins de la Paix prévus sur les départements Aisne, Nord, Oise, Pas de Calais, Somme et Belgique ont déjà vu le jour.

L’idée des Jardins de la Paix est un concept de l’association Art & Jardins qui veut contribuer au devoir de mémoire en érigeant un jardin pour honorer les troupes de chaque pays qui a participé à la I Guerre Mondiale.

Il y a de cela peu de semaines, inaugurer le jardin portugais le 2 avril paraissait du domaine de l’impossible, plusieurs difficultés étaient à dépasser, notamment la financière : des risques ont été pris, une dernière aide est venue de la Marine portugaise. Les 12 plaques de marbre, chacune pesant 1,6 tonnes, sont arrivées, les entreprises se sont mises au travail, et en ce jour de début des Printemps ce qui paraissait impossible devient possible.

Le marbre travaillé, sculpté, est arrivé de l’Alentejo, de l’entreprise Dimpomar de Vila Viçosa.

L’œuvre qui voit le jour est la résultante du 3ème projet pour ce Jardin de la Paix portugais.

Il y a eu changement de couleur du marbre utilisé, un marbre plus foncé qui a pour nom «ruivina escuro». Ruivina est un marbre gris foncé qui acquiert un bon poli et peut être appliqué aussi bien à l’extérieur, dans différentes finitions, qu’à l’intérieur, plus décoratif. Il absorbe peu et se combine parfaitement avec d’autres matériaux tels que le bois, l’acier inoxydable.

La conception du «Jardin de la Paix Portugais de Richebourg» a été réalisée par l’architecte portugais Ricardo Gomes, de KWY et par le paysagiste Samuel Alcobia, de Baldios.

Accompagne la phase finale sur le terrain l’architecte Max Théréné, collaborateur de Ricardo Gomes.

Pour que l’œuvre puisse être dévoilée au public à partir du 2 avril, on a fait appel à des bonnes volontés, deux associés, spécialistes d’œuvres d’art en marbre, originaires d’Alcobaça, font un travail notaire sur le terrain pour améliorer la présentation et faire des corrections esthétiques dans un contexte particulier.

La forme du Jardin de la Paix Portugais de Richebourg est très symbolique : ronde comme le monde, le monde qui se donne la main en signe de paix, un lieu de réflexion, on pourra s’asseoir à l’intérieur comme à l’extérieur du cercle. Au centre, de la végétation va pousser, en rapport avec l’un des thème d’actualité, l’écologie.

Pour l’instant, 12 arbres ont été plantées, telles le nombre de plaques de marbre. A terme, le local sera peuplé de 1.000 arbres, des chemins déjà visibles aboutiront au Jardin de la Paix Portugais de Richebourg, jardin qui restera ouvert, sans arbres devant, dans la partie tournée vers le centre du village, vers le monde sportif, scolaire.

À un moment où les informations nous parlent essentiellement de la guerre, la naissance du Jardin de la Paix Portugais de Richebourg vient nous rappeler le sacrifice de tous ceux qui en combattant ont œuvré pour une véritable paix. Paix qui est bien fragile, interrompue par des visionnaires de l’horreur et par quelqu’un qui veut marquer l’histoire, quitte à le faire au prix de vies de populations militaires, civiles, en menaçant avec des armes extrêmes «modernes», tout en faisant une guerre de siècles en arrière.

 

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