Le miracle de la mule perpétré par Saint Antoine à Toulouse

LusoJornal | LSG

[pro_ad_display_adzone id=”37509″]

Fernando Martins de Bulhões, futur Saint Antoine, est né à Lisboa le 13 juin 1195. S’il est de Lisboa ou Padoue, pour nous, d’origine portugaise, la réponse est évidente (lire ICI).

Ce prêtre franciscain portugais est, à coups sûr, le saint le plus représenté. Rares sont les églises catholiques, au monde, qui n’ont pas une statue de celui qui a été canonisé juste un an après sa mort, en 1232. Ses statues / représentations changent selon les lieux de cultes et prennent une signification différente (lire ICI).

Jeune prédicateur, Antoine connaissait très bien la théologie, et ses prédications rencontrent un succès important. Il prêche et enseigne la théologie à Boulogne, puis va s’établir dans le Sud de la France, à Toulouse et à Montpellier, afin de convertir les nombreux cathares de la région.

C’est vers 1222 que se produit le miracle de la mule.

Saint Antoine, portant l’étole, robe de prêtre, présente une hostie consacrée à une mule à jeun pour convaincre un hérétique. L’animal en s’agenouillant, prosterné, provoque la conversion de l’hérétique qui finit par s’agenouiller lui-même à la vue du miracle, deux spectateurs expriment par leurs gestes leur admiration.

Cette scène du Miracle de la Mule ou Miracle de Saint Antoine à Toulouse possède sa représentation dans un tableau peint par Anton Van Dyck (Anvers, 1599 – Blacfriar’s, en Angleterre, 1641).

Il s’agit d’une toile à l’huile de la première moitié du 17ème siècle de 304 centimètres d’hauteur et de 216 centimètres de largeur.

Actuellement la toile peut être appréciée au Musée de Lille, toutefois, la peinture a été exécutée pour le Couvent des Récollets de Lille.

La toile représentant Saint Antoine et le miracle de la Mule, provient de la chapelle droite du chœur de l’église du couvent des Récollets de Lille, rue des Arts.

L’œuvre a été saisie au moment de la Révolution et apparaît dans l’inventaire de 1795, fonds ancien du Musée.

L’idée de fonder un musée apparaît à Lille lors de l’ouverture de l’Académie des arts en 1775. Elle avait été précédée, deux ans plus tôt, par la tenue du premier des salons des artistes lillois, dont l’organisation régulière se poursuit jusqu’à la veille de la Révolution. À cette époque, des centaines d’œuvres d’art sont confisquées aux émigrés, aux églises, aux couvents, aux hospices et entreposées dans l’ancien couvent des Récollets.


[pro_ad_display_adzone id=”46664″]