L’hommage de LusoJornal aux deux Soldats Portugais du Cimetière Allemand de Salomé

Les cérémonies de la Bataille de la Lys ont été cette année, pour cause du Centenaire, d’une importance toute particulière. Beaucoup d’institutions mobilisées, la presse a donné une couverture médiatique remarquée.

Les Présidents Français, Emmanuel Macron, et Portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, le Premier Ministre portugais, António Costa, ainsi que beaucoup d’autres institutionnels ont voulu honorer tous les Soldats portugais qui ont participé à la Grande Guerre en étant présents aux cérémonies du Cimetière Militaire Portugais de Richebourg et au monument portugais de La Couture.

On a par cette visite et par les gerbes déposées, voulu inclure tous les soldats pour les souffrances endurées. Toutefois quelques-uns de nos combattants décédés pendant le conflit se sont senti un peu seuls!

Nous avons une pensé pour eux.

Au milieu de centaines de croix du Cimetière Allemand de Salomé, il y en a deux de couleurs différentes, elles sont blanches, alors que les autres sont en noir. Deux croix de soldats inconnus portugais.

Une visite, nous a parue naturelle.

Les deux tombes sont situées: l’une du côté droit, 9ème rang à compter du fond, 14ème croix à partir du chemin médian, l’autre est située du côté gauche, 6ème rang à compter du fond, 4ème croix à partir du chemin médian.

N’oublions pas aussi les soldats enterrés à: Boulogne, Anvers, Tournais, Pont du Hem, Steenbrugge, Gondecourt et bien d’autres cimetières.

Dans le cimetière civil, à côté du cimetière militaire Allemand, on peut remarquer la présence également de deux tombes de soldats Australiens.

 

 

Note du Directeur de la rédaction:

Deux des collaborateurs de LusoJornal, António Marrucho et Luís Gonçalves, accompagnés par Luísa Reis, ont déposé, le 9 avril 2018, exactement cent ans après la Bataille de la Lys, deux bouquets de fleurs auprès des tombes des deux soldats inconnus portugais, enterés au Cimetière allemand de Salomé.

Pourquoi ces deux corps n’ont pas été transladés au Cimerière Militaire Portugais de Richebourg? Nous ne le savons pas. Mais notre ami Afonso Maia, fidèle lecteur de LusoJornal et son collaborateur pontuellement, n’oubliait jamais ces deux soldats, hors des projecteurs de Richebourg.

En tant que Directeur de la publication, je suis fier des valeurs qui déffendent les collaborateurs de LusoJornal et de ce geste qui en dit beaucoup des valeurs que nous orientent. Certes il n’y avait pas ni de Président, de Ministre, ni la presse «nationale»,… ni personne, d’ailleurs.

Loin des sentiers battus. C’est tout à fait LusoJornal!

Carlos Pereira

 

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