Aquarelle de José Manuel Marreiro

Moment de poésie avec José Marreiro

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Peine perdue…

 

Peine perdue…

 

Dans ces jardins de désirs où seuls les mots se font silences,

Quel bonheur de pouvoir écrire, sur les chemins de l’impertinence.

La plume bien trempée, reflète mes couleurs au naturelles,

Pourtant, sa senteur est parfumée, que la floraison est belle.

Le blanc, le noir, aspirations, convictions, asséché par les coloris d’un soir…

 

Peine perdue…

 

Je ne peux retrouver, mes larmes éperdues, aux fils de ces années,

Bouquets de mots, en florilège, en rameaux, en vécu qui me protège.

Ici, en cette noirceur retrouvée, où je me prosterne en malheureux vers,

Mes maux sont aux couleurs de l’hiver, à l’endroit comme à l’envers.

De choses, lune l’autre, le soleil, soit tu cris famine, soit tu cris victoire…

 

Peine perdue…

 

Dans une algarade de déraisons, je lui chante allons enfants, horreur!!!

Delacroix en tableau ‘majeur’, je lui fais un petit doigt d’honneur.

Couper les ifs par la racine, point de pertinence si tu les oublis,

Algarade solitaire où les clins d’œil se font aux couleurs de la vie.

Senteurs marines du grand large, sable fin, en vous, dois-je garder l’espoir!?

Peine perdue…!?

 

Qui puis-je, affété, affecté, mes couleurs sont émues, à en être découragées,

L’hiver est bien là, à jamais figé et je suis bien las… De ne pouvoir espérer.

 

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