E3M lance cyberaction: Ne pas occulter la réalité de la vaccination

Le bras de fer continue entre le Gouvernement français et l’association E3M concernant le dossier sur la dangerosité de l’aluminium dans les vaccins.

L’association E3M a lancé hier, le 5 octobre, une cyberaction concernant l’extension vaccinale, «qui a clairement le but d’interpeller les Députés et élus en indiquant les raisons principales qui poussent à refuser le projet d’extension de l’obligation vaccinale», explique la vice-Présidente, Suzette Fernandes.

Auditionné à l’Assemblée Nationale le 28 septembre dernier, E3M a pu faire part de ses craintes et a réussi à sensibiliser certains Députés présents qui demandent désormais plus de temps pour réfléchir sur la nouvelle réglementation vaccinale en France.

Suzette Fernandes responsable de l’association reconnaît que «c’est déjà un grand pas en avant mais beaucoup de chemin reste à faire. Suite à un article dans le journal Parisien, nous nous sommes imposés à l’Assemblée pour pouvoir intervenir, nous n’avons pas été invités! Cependant nous avons réussi à capter l’intérêt de certains Députés».

La Ministre de la Santé a annoncé le 5 juillet son souhait d’étendre l’obligation vaccinale de 3 à 11 maladies. Mais contrairement à ce qu’annonce la Ministre, la décision n’est pas encore prise. Les Députés puis les Sénateurs vont en effet débattre de ce projet de loi dans les prochaines semaines.

Lundi dernier, l’E3M a diffusé une lettre ouverte aux Parlementaires, qui vont devoir voter dans les prochaines semaines pour ou contre le projet d’extension de l’obligation vaccinale à 11 pathologies.

Suzette Fernandes souligne au LusoJornal que «les Députés et les Sénateurs doivent être informés des opérations en cours menées par le Gouvernement et les agences sanitaires pour minimiser, voire ignorer, la toxicité de l’aluminium vaccinal et ses conséquences sanitaires».

Dans la lettre on peut lire que le mardi 3 octobre, à 17h00, le Professeur Fischer, Président de la concertation citoyenne sur la vaccination, allait être auditionné à l’Assemblée Nationale. «Il refuse toute remise en cause de l’aluminium vaccinal. Il n’y avait pas de contradicteurs et son audition a été filmée, diffusée et ouverte à la presse. A contrario, les débats contradictoires qui ont eu lieu le jeudi 28 septembre à l’Assemblée Nationale, en présence du Professeur Gherardi – neuropathologiste, spécialiste de la toxicité de l’aluminium vaccinal – et de l’association E3M – qui rassemble des malades de myofasciite à macrophages – n’ont pas été filmés ni diffusés aux journalistes».

L’E3M insiste sur le fait de regarder la vérité en face: les dangers de l’aluminium vaccinal sont bien réels. «Critiquer l’adjuvant aluminium ne signifie pas critiquer le principe même de la vaccination, auquel nous restons attachés. Et nous rappelons qu’il existe des alternatives crédibles et efficaces comme le phosphate de calcium», précise la lettre.

«…vous avez peut-être des doutes personnels sur la mesure d’extension de l’obligation vaccinale envisagée. Nombre de vos électeurs vous ont aussi exprimé leurs craintes. Il est de votre ressort de décider, en votre âme et conscience, de ce que sera le prochain paysage de la vaccination en France. Il existe une proposition alternative, basée sur la raison et la confiance en l’intelligence de nos concitoyens: suspendre l’obligation vaccinale, annoncer la mise à disposition prochaine de vaccins sans aluminium et surveiller la couverture vaccinale et les risques sanitaires, de façon à rétablir une obligation vaccinale ciblée si la santé publique le nécessitait».

Les échanges cordiaux ont donné suite à des attaques personnelles selon la responsable. «Désormais le ton est devenu plus agressif du côté des scientifiques qui commencent à avoir peur de nos actions». Les Français ne sont pas opposés à la vaccination. «Ils ne demandent pas des vaccins obligatoires, ils veulent des vaccins sûrs», insiste-t-elle au LusoJornal.

Il ne reste plus qu’à espérer que dans quelques années le scandale du médicament «Mediator» ne se reproduise pas avec le scandale des vaccins français.