Je me noie
Je me noie d’hiver, de bouts d’horizons, ne sachant que faire, pour apaiser mes pulsions
Circonstances, apparences, je cherche les printemps de l’été, la dive de mes rives retrouvées
Ma voix entonne les larmes d’Ondine, aux sons de l’automne, aux couleurs de déprimes
Asphyxié, étranglé, je suffoque aux vents de mes nostalgies, aux parfums de mes mélancolies
Paupières fermées, les yeux grands ouverts, je rêve à tes grèves regagnées, à mes travers
Terre, ô ma terre, le sel poivré de mes déraisons, l’espérance passionnelle de mes fleuraisons
Je déploie mes pinceaux, espérant te trouver, je traine mon stylo, de mes larmes imbibées
Déferlantes, persistantes, océans de cafards, je me laisse enfin submerger par l’eau de mon regard