Goutte d’eau, aquarelle de José Manuel Marreiro

Momento de poesia com José Manuel Marreiro

Ecueils de vie

 

Mélancolie quand tu nous tiens du revers…

Comme un ouragan de tristesse aux tons clairs…

Ton tourbillon me touche et blesse mon âme…

Mes grands rêves s’envolent, j’en perds la trame.

 

La solitude est une compagne amère…

Derrière une passion il y a toujours un désert.

Le lierre qui parcoure et s’enroule en mon cœur…

Détruit de jour en jour le fil de mon bonheur.

 

D’avancées phénoménales en marches arrière…

De soleil merveilleux en neige d’hiver.

Il est vrai, que ce n’est pas humain…

Ne pas savoir ce que sera fait demain.

 

Sans vouloir être ici, ni dieu ni le père…

Sans vouloir ici, écrire un poème en forme de prière.

De cette flamme qui me brule de l’intérieur…

M’envoler pour des mondes meilleurs.

 

Traverser cet océan où parfois je me perds…

De vent en poupe en vent de travers.

Je cherche toujours cette merveilleuse île…

Où je pourrais me perdre sans histoires futiles.

 

Une lumière venue de loin éclairer ma terre…

Poursuivre mon étoile comme une chimère.

Mais j’endosse mon masque, mon côté obscur…

Sans grandes frasques, mais un tas de fêlures.

 

Je rame en vain sur ma triste galère…

De rythmes in blues en drôles d’atmosphères.

Mon triste sire, ta longue bougie s’éteint.

Je glisse peu à peu, la tristesse m’étreint.

 

Mais d’où me vient cette douleur polaire…

Qui marque ma vie, qui marque ma chair.

Qui ne tue pas mais qui me fait souffrir…

Qui ne tue pas mais qui me fait mourir.

 

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