Lusa / António Cotrim

Une rétrospective sur les films de Paulo Branco à la Cinémathèque Française

[pro_ad_display_adzone id=”46664″]

 

La Cinémathèque française (Paris Bercy) visant la préservation et la diffusion du patrimoine cinématographique mondial, organise du 23 juin au 19 juillet, une rétrospective sur le producteur portugais Paulo Branco, l’occasion de découvrir ou redécouvrir sur grand écran une partie de ses films.

Paulo Branco, acteur et producteur renommé, aujourd’hui âgé de 71 ans, n’a pas toujours connu que des temps faciles: avant d’arriver dans le domaine du cinéma, il lui a d’abord fallu s’enfuir de son pays d’origine en pleine dictature lorsqu’il avait une vingtaine d’années. D’abord parti à Londres, il rejoint finalement Paris en 1973, ville dans laquelle il va peu à peu découvrir le monde du cinéma. Il débute ainsi en tant que programmateur et exploitant de salles, et se hisse avec le temps au métier de producteur en 1980, période à partir de laquelle il oscille entre la France et le Portugal.

Après plusieurs ouvertures de sociétés de production qui font malheureusement faillite, Paulo Branco ne lâche pas l’affaire et ouvre en 2006 la société de production et de diffusion de films «Alfama Films» (anciennement Alma Films) toujours en activité.

Après 40 ans de carrière, Paulo Branco aura produit environ 300 films dont des films de grands auteurs tels que Manoel de Oliveira, João César Monteiro, Raoul Ruiz ou encore João Botelho.

La Cinémathèque le décrit comme «un homme fascinant, avec son habitude de s’endormir à Paris et de se réveiller à Lisbonne, son immense culture, la diversité de ses centres d’intérêt et son goût intact pour le cinéma le plus risqué, celui qui n’a pas déjà été fait mille fois, donc le moins monnayable». Cette rétrospective sera alors l’occasion de mettre en lumière le travail de ce producteur via une sélection de films «forcément injuste et parcellaire» même si les plus grands films seront projetés.

Cet évènement débute donc ce mercredi 23 juin, à 20h00, dans la salle Henri Langlois, par la projection du film «Le Roi des roses», réalisé par Werner Schroeter (1986), qui fera guise d’ouverture de cette période de rétrospective justement en présence de Paulo Branco.

De là, au moins une projection est prévue par jour, sauf les mardis (jour de fermeture de la Cinémathèque), ce qui revient donc à 36 projections en moins d’un mois. Une programmation qui devrait pouvoir permettre à chacun d’y trouver son compte en fonction de son emploi du temps.

Paulo Branco présentera 19 séances et sera présent en salle pour 20 d’entre elles. Des films les plus anciens (comme «Francisca» de Manoel de Oliveira, 1981) aux films les plus récents (comme «Le Domaine» de Tiago Guedes, 2019), l’évènement retrace une chronologie de films riches, aux genres très variés, se distinguant chacun de par leurs différents scénaristes, à l’écriture singulière, et de par leurs réalisateurs.

Projection particulière à noter: la séance du dimanche 27 juin, projetant à 15h00 le film «Dans la ville blanche» de Alain Tanner (1982) sera suivie d’un dialogue animé par Frédéric Bonnaud, Directeur général de la Cinémathèque française, et Jean François Rauger, Directeur de la programmation de la Cinémathèque française, avec Paulo Branco.

La totalité de la programmation et les prix des séances sont disponibles en détails sur le site de la Cinémathèque.

 

[pro_ad_display_adzone id=”37509″]