Luís Gonçalves

Luís Gonçalves: 1er Prix du Concours de photos sur Roubaix

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Luís Gonçalves, collaborateur du LusoJornal dans les Hauts-de-France, vient de remporter le Concours de photos 2022 organisé par la Société d’Émulation de Roubaix.

Dans une photo il y a de l’art, mais aussi, dans le cadre d’un concours, un thème à respecter. Pour la 8ème édition, le thème choisi était: «Patrimoine roubaisien durable et à faire durer».

Lors du concours 2021, Luís Gonçalves, avec une photo du collège Rosa Parks, remporta le 2ème prix, le thème étant en forme d’interrogation: «Roubaix d’après 1970, patrimoine de demain ?» (*)

Chaque concurrent peut présenter 5 photos qui sont choisies par Evelyne Grenier, la responsable du Concours et son équipe. Les 5 photos de Luís Gonçalves ont été exposées le 16 et 17 septembre derniers.

Pendant les Journées européennes du patrimoine, l’association d’histoire met à l’honneur un lieu différent chaque année pour exposer les photos. Cette année, le choix s’est porté sur SER Pagode Laotienne Wat Lao Bouddha.

La photo gagnante représente l’ancienne brasserie Terken qui s’est arrêté en 2004, sur un gigantesque complexe industriel de 4 hectares situés dans la zone de l’Union à Roubaix.

L’histoire a commencé en 1920 avec l’installation de la GBM, Grande Brasserie Moderne. 2/3 des ventes se faisaient par livraison à domicile et 1/3 dans les bistrots de la région. À son apogée, on y comptait 800 travailleurs.

En 2001 l’entreprise se trouve en cessation de payement et en 2004 Terken ferme définitivement.

Dans ce qui est devenue une grande friche industrielle, un des fleurons de la grande marque nordiste installe à Terkin le siège social de Kipsta, du groupe Décathlon. Un site qui renait, qui revit par le sport avec, à côté, un stade multifonction de 45.000m2 permettant la pratique d’une trentaine de sports collectifs, un lieu qui se veut aussi un laboratoire, un centre pour observer les pratiques et comprendre leurs besoins.

Dans la photo primée de Luís Gonçalves, il y a bien une trace du passé, mais qui, par la volonté de différentes institutions et d’une marque régionale, tiennent à préserver, en rénovant, mais aussi en gardant les formes d’un passé industriel, un patrimoine du passé qui se projette vers l’avenir, l’avenir d’un passé. Passé, présent et avenir qui dans ce lieu se projette dans les eaux du canal, quai d’Anvers. Un patrimoine préservé pas à envers et contre tout, mais oui, grâce à la bonne volonté des hommes.

 

(*) https://lusojornal.com/le-photographe-luis-goncalves-prime-a-roubaix/

 

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