Casa Amadis: Exposition et remise de diplômes à Montpellier

L’Association Casa Amadis et l’Institut Camões, organisent le 18 décembre à partir de 18h00, à la Maison des Relations Internationales de Montpellier, salle Nelson Mandela, un vernissage de l’exposition d’illustrations pour la jeunesse de Laura Costa, créatrice d’imaginaire.

Lors de cet évènement, il y aura également la remise des diplômes aux élèves de l’école portugaise pour l’année scolaire 2017/2018 de Montpellier.

Le vernissage ainsi que la remise de diplômes sera réalisé en présence d’un représentant de l’Ambassadeur du Portugal à Paris, de la Consule Générale du Portugal à Marseille, de la Consule Honoraire du Portugal à Montpellier, et du Député Paulo Pisco.

 

Qui est Laura Costa?

Laura Costa est née avec la République et son esprit humaniste. Pour elle, comme pour son entourage, l’humain était la mesure de toute chose. La promotion personnelle par le jeu et par l’étude, l’art comme moyen de dépassement personnel, l’amitié, la tendresse, voilà les valeurs en lesquels Laura Costa croyait.

Avec l’art comme moyen et l’amour universel comme valeur suprême, elle aura peuplé l’imaginaire de deux générations d’enfants.

Dans un pays gris et renfermé sur lui-même elle ouvrait notre univers à la beauté. Les princes, les fées, les princesses portaient des soies et des modes venues d’Europe, le peuple la laine et le lin de nos plus beaux habits traditionnels. Un monde féérique et bon s’offrait à nous, notre imagination faisait le reste.

Dans un pays injuste, la justice triomphait, sous un régime cruel, la bonté régnait enfin, le temps d’une lecture, d’un jeu en famille, d’un anniversaire, d’une fête de Carnaval.

«Laura Costa a couvert notre réalité maussade du voile diaphane de sa fantaisie».

 

L’histoire de Laura Costa

Laura Olinda Alves Costa, est née à Porto en 1910, l’année de la fondation de la République portugaise, et y a vécu et travaillé jusqu’à sa mort en 1993.

Elle était la fille d’une figure du mouvement républicain, et héritière, par sa mère, d’une vieille lignée de figures républicaines. Son grand-père maternel fonda, avec d’autres, l’Athénée Commercial de Porto, club libéral, puis républicain.

De 1927 à 1939 elle est inscrite en peinture à l’Ecole Supérieure de Beaux-Arts de Porto où elle obtient la moyenne de 18/20.

Ses parents libre-penseurs ne l’ont pas fait baptiser. Elle resta Républicaine et attachée aux idéaux de liberté toute sa vie durant. Elle a été la première femme à fréquenter les cours de nu masculin aux Beaux-Arts de Porto.

Pendant ses études elle intègre le Groupe Mais Além, composé également de peintres et architectes – mouvement contestataire de l’enseignement trop académique et naturaliste, donc à leurs yeux dépassé, qu’ils recevaient aux Beaux-Arts. Elle était également l’amie du cinéaste Manoel de Oliveira.

Rendez-vous le 18 décembre à partir de 18h00, à la Maison des Relations Internationales de Montpellier, salle Nelson Mandela, un vernissage de l’exposition d’illustrations pour la jeunesse et la remise des diplômes aux élèves de l’école Portugaise de Montpellier.

 

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