Langues et Langages du Corps Expéditionnaire Portugais dans les tranchées de la Grande Guerre

Centenaire de la Bataille de La Lys

Au titre de la Délégation de Paris et d’Île-de-France de la Ligue des Combattants Portugais, nous vous présentons, au regard de la richesse du sujet historique, une brève trilogie qui est consacrée à l’intrépide et menaçante vie quotidienne de plus de 55.000 «Héros» du Corps Expéditionnaire Portugais dans les Flandres françaises dont beaucoup sont «Morts pour la France» et «l’honneur du Portugal».

Au fil de ces publications, pour lesquelles nous voulons remercier le Directeur du «LusoJornal», Carlos Pereira, vous découvrirez les «Langues et langages du Corps Expéditionnaire Portugais dans les tranchées de la Grande Guerre» et «La difficile et dangereuse vie quotidienne dans les tranchées du secteur du Corps Expéditionnaire Portugais» ainsi que «L’étonnant recueil de la bonne humeur des Combattants Portugais dans la guerre en France».

Nous avons ainsi à commémorer la grande histoire du Portugal afin qu’elle soit distinguée dans le concert des nations en cette année centenaire de la terrible et illustre Bataille de la Lys qui est également celle de l’Armistice de la Grande Guerre.

Sous l’égide du Président de la République portugaise Marcelo Rebelo de Sousa et du Premier Ministre António Costa, les cérémonies nationales seront inaugurées à Paris le 8 avril prochain à 17h30 par le dévoilement de la plaque commémorative du «Centenaire de la Bataille de la Lys», à l’avenue des Portugais dans le XVIe arrondissement, puis par l’hommage au Tombeau du Soldat Inconnu à l’Arc de Triomphe, le même jour à 18h30.

A cet effet, les cérémonies et les expositions dans le Pas-de-Calais du 9 avril prochain, jour anniversaire dudit centenaire de la Bataille de la Lys, ont déjà été présentées en ce «LusoJornal» dans l’édition du 30 mars dernier s’intitulant «Jornais ‘Nord Eclair’ e ‘La Voix du Nord’ de hoje destacam o Centenário da Batalha de La Lys».

 

Langues et Langages du Corps Expéditionnaire Portugais

dans les tranchées de la Grande Guerre

 

Au sein du Corps Expéditionnaire Portugais en France, aussi curieux que cela puisse paraître, on y parlait plusieurs langages. Il y avait ainsi la langue de Camões, la langue portugaise, qui était animée des patois des régions d’où provenaient les officiers, sous-officiers et soldats.

On y entendait également dans les Flandres françaises, la langue de Shakespeare, la langue anglaise, le Corps Expéditionnaire Portugais étant sous commandement britannique. Il en était de même à l’arrière du front de la langue de Molière, la langue française, dans les nombreux contacts avec les populations locales.

Dans cette pluralité, il y avait aussi sur le front «L’Argot des Tranchées», «O Calão de Trincheira» (1), mais aussi «Le Langage du Pas Compris» qui a été pour beaucoup les premiers mots exprimés en français à l’arrière du front. Entre «Compris» et «Pas Compris», c’était là aussi les expressions les plus usitées au quotidien avec la population française par les soldats portugais.

Avant d’évoquer les deux langages du front et de l’arrière, nous devons vous raconter la situation linguistique et culturelle des troupes portugaises. La plupart des soldats étaient analphabètes ou bien n’avaient été que très peu à l’école. D’ailleurs, au temps de la Monarchie, le taux d’analphabétisme était de 73% en 1900 et de 69% en 1910, l’année de la Première République portugaise. Une dizaine d’années après, il n’avait atteint que les 64%. (3)

Cependant, les officiers étaient des lettrés et francophiles de surcroit. C’était, d’ailleurs, la situation des élites portugaises depuis plusieurs siècles. Aussi loin, que nous sommes remontés dans le temps, elles étaient francophiles.

Le Portugal est, d’ailleurs, la nation la plus francophile d’Europe. Si Paris, la Ville Lumière, a su charmer et captiver depuis des siècles les pays de la terre entière, il est vrai également que les Portugais ont choisi depuis fort longtemps la culture française plutôt que celles des Espagnols ou des Anglais. C’était «un moyen de l’influencé de se connaître et se reconnaître, bien plus que l’exportation ethnocentrique de l’influence de l’influent». (4)

Afin de pénétrer les raisons de cette prédilection, nous nous devons de remonter dans la durée. Au temps du royaume des Suèves, il y eut la Basilique de Dume, à Braga, qui a été consacrée par des reliques de Saint Martin de Tours. Elles ont été ainsi apportées de la Francia mérovingienne d’alors. Élevée autour de l’année 550 par le roi suève Charrarico en ex-voto pour la guérison de son fils atteint de la lèpre, la Basilique est alors devenue un important centre de diffusion religieuse et culturelle. (5)

En cette brève chronologie, au temps de la «Reconquista», la Reconquête, nous ne saurions oublier le «Caminho francês», le «Chemin des Francs» du pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle à partir de IXème siècle.

Il y eut de même la gouvernance avisée du comté de Portugal de 1093 à 1112 par Henri de Bourgogne (1066-1112), père du premier roi de Portugal, Dom Alphonse-Henri (1109-1185).

Vous en conviendrez que nous sommes là dans une longue durée de la francophonie portugaise malgré la plus vieille alliance du monde avec l’Angleterre qui remonte au traité de Windsor. Signé le 9 mai 1386, il instaura ainsi une coopération commerciale, diplomatique et militaire perdurant lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale contre les forces allemandes. (6)

 

La francophonie portugaise entre argot des tranchées

et «Langage du Pas Compris»

 

Avec leur adéquate disposition à l’assimilation et à l’intégration de la culture des peuples avec qui ils avaient été en contact au fil des Découvertes et des siècles à travers le vaste monde, la langue française a été tout naturellement au cœur des inclinaisons et souhaits des troupes portugaises dans les Flandres françaises.

Dans cette brève étude, nous irons du front à l’arrière. Dans ce conflit, qui passa de la phase de la «guerre de mouvement» puis à celle de la «guerre de position ou guerre de tranchées», le front était un lieu d’angoisse, d’attente, d’attaque et de défense.

Dans l’avant-propos de son ouvrage «L’Argot de la guerre, d’après une enquête [de 1917] auprès des officiers et soldats», l’éminent linguiste Albert Dauzat (1877-1955) écrivit en 1918 «Nous avons l’occasion rare d’observer les contre-coups opérés sur le langage par le plus formidable conflit que l’histoire ait enregistré; nous pouvons observer, contrôler, saisir sur le vif les créations et les figures jaillies spontanément de la tranchée, du cantonnement, de l’hôpital, les résultats produits par le mélange des contingents, des armées, des races…». (7)

 

«L’Argot des Tranchées» «O Calão de Trincheira»

 

Dans «l’Argot des Tranchées», «o Calão deTrincheira», c’était également la même situation. Nous vous donnerons ainsi quelques mots de la lettre «A» ainsi que des compléments d’informations d’après le relevé du site «Soldado Milhões – Calão da Trincheira» (8):

 

«Arames, ir aos», («Aller aux fils barbelés»);

«Ir concertar o arame farpado à ‘terra de ninguém’. Uma das tarefas mais detestadas pelos soldados do Corpo Expedicionário Português, dada a perigosidade». (Aller réparer le fil barbelé dans le ‘no man’s land’. C’était l’une des tâches les plus détestées par les soldats du Corps Expéditionnaire Portugais, compte tenu du danger». Cette dite «terra de ninguém», «la terre de personne» était l’espace qui séparait les lignes portugaises et allemandes qui s’est, d’ailleurs appelé également «Avenida Afonso Costa», «l’avenue Afonso Costa»…)

 

«Arraite» («attaque ennemie par surprise»)

«Ataque de surpresa, possivelmente do inglês raid». (C’est une attaque ennemie par surprise dont le mot proviendrait de l’anglais «raid», ce terme étant également usité dans la langue française).

 

«Avenida Afonso Costa, a terra de ninguém, uma ‘simpatia’ da soldadesca para com o homem que chefiava o Governo e os enviou para a Flandres… (9)

(C’est également le nom de la «terra de ninguém», «la terre de personne», vide ci-dessus. Ladite «Avenida Afonso Costa» portait également le nom du Premier Ministre portugais qui avait envoyé en France, les officiers et les soldats du Corps Expéditionnaire Portugais. Ardent républicain et francophile, Afonso Costa (1871-1937) a été un fervent partisan de l’entrée en guerre du Portugal auprès des forces alliées…)

 

o Soldado das Trincheiras-Fernando Farinha.

«O soldado das Trincheiras» de Fernando Farinha

(il est dit aussi «Fado das Trincheiras» et «Pela terra de ninguém»)

 

Le «langage du Pas Compris»

 

Sur le site Internet «Soldado Milhões – Calão da Trincheira» (cité aux notes 1, 8 et 9), vous trouverez aussi l’explication de ladite expression du «Pas Compris»: «Pas compris, linguagem do» («Pas compris, Langage du»): «Miscelânea de francês ou português afrancesado que falavam os nossos soldados com a população da Flandres». («C’était une ‘varia’ de français phonétique dans lequel s’exprimait les soldats portugais dans leurs échanges avec la population locale des Flandres françaises»). (11)

Ivo Rafael Silva, dans son étude (déjà citée à la deuxième note), a recueilli quelques perles. Nous avons notamment retenu les paroles du «Fado das Trincheiras», «le Fado des Tranchées», qui n’est pas celui du fameux Fernando Farinha (1928-1988), célébrissime chanteur de fado. (12)

Ledit «Fado des Tranchées» était celui de José Gomes, 2ème Sergent au Bataillon d’Infanterie n°18, qui n’a jamais été mis en musique. Il est, d’ailleurs, dédié à l’interprétation de la langue française et à la signification des mots. Nous ne traduirons dans la langue de Molière que le refrain et le premier chapitre, vous laissant ainsi aux joies de la traduction, exercice où nous prîmes un réel plaisir en raison notamment des jeux de mots, de son esprit et humour.

Ledit «Fado des Tranchées» de José Gomes, 2ème Sergent du Bataillon d’Infanterie n°18 mériterait d’être mis en musique et chanté!

 

«Mote», «Refrain»

En portugais

«Desde que vim para França

«Tenho andado atrapalhado

«Não consigo compreender

«Porque tudo está mudado»

 

En français

«Depuis que je suis venu en France

«J’ai échoué

«Je n’arrive pas à comprendre

«Parce que tout est changé»

 

Premier chapitre en portugais

«Faz favôr é silvo plé

«Ao garfo chamam forchete

«Ao fósforo alumete

«Bela saúde é bóne santê

«Falar dizem que é parlé

«Não percebo uma tal dança

«Pois um adulto ou criança

«Me diz que riam é nada

«Ó que grande trapalhada»

 

Premier chapitre en français

«Faz favôr» est «s’il vous plait»

«Ao garfo», ils l’appellent «fourchette»

«Ao fósforo, «allumette»

«Bela saúde», «bonne santé»

«Falar», c’est «parlé»

«Je ne comprends pas une telle danse

«Souvent un adulte ou un enfant

«Me dit que «nada» est «rien»

«Dans quel notable désordre,

«Je suis depuis que je suis venu en France» (13)

«A Grande Guerra vista por um Louletano – Recordações de Pedro de Freitas», 23 de outubro by Jorge Matos Dias on 21 outubro, 2014

 

https://planetalgarve.com/2014/10/21/a-grande-guerra-vista-por-um-louletano-recordacoes-de-pedro-de-freitas-23-de-outubro/pedro_de_freitas-2/#main

 

L’écriture et l’apprentissage de la langue française

 

Vous laissant à l’intéressante découverte des sites internet sur le «Calão de Trincheira» et du «Langage du Pas Compris», nous allons nous attacher à l’écriture lors des loisirs des officiers et soldats ainsi qu’à l’apprentissage de la langue française.

Nous nous appuierons à nouveau sur l’ouvrage de l’historienne Isabel Pestana Marques, «Das Trincheiras com Saudade, A vida quotidiana dos militares portugueses na Primeira Guerra Mundial» («Des Tranchées avec nostalgie, la vie quotidienne des militaires portugais dans la Première Guerre mondiale»). (14)

Pendant leurs loisirs, il y eut beaucoup de soldats qui les occupaient à apprendre ou à perfectionner la lecture et l’écriture de la langue portugaise recourant le plus souvent à la «Cartilha de João de Deus» qui était un syllabaire, un abécédaire.

D’ailleurs, «L’Abécédaire maternel est un ouvrage de nature pédagogique, écrit par le poète et pédagogue João de Deus [de Nogeira Ramos (1830-1896)] et publié en 1876, qui devait servir de base à une méthode d’enseignement de la lecture aux enfants. La Cartilha maternelle est l’un des ouvrages les plus réimprimés au Portugal, ayant été largement utilisé dans les écoles portugaises depuis près d’un demi-siècle, conservant encore quelques adeptes». (15)

Cependant, les militaires portugais faisaient de même avec la lecture et l’écriture de la langue française avec l’aide des militaires qui avaient apporté dans leurs bagages des dictionnaires de portugais français ou ceux des guides de conversation dans la langue de Molière.

Il y avait également pour ceux qui ne savaient lire l’apprentissage auprès des jeunes françaises…

Pedro de Freitas, dans son ouvrage intitulé «As minhas recordações da Grande Guerra», «Mes souvenances de la Grande Guerre», qui a été édité par la «Liga dos Combattentes da Grande Guerra» en 1935, a écrit avec humour au sujet de cette quête amoureuse.

Nous vous livrons une de ses citations: «Uns, com vontade de aprender, dedicavam-se aos conhecimentos da língua portuguesa;… Todos, absolumente todos, no fundo… se preocupavam com aquilo que muita falta lhes fazia – a corte as belas francesas, com amores de guerra. Neste campo, para o bom êxito da conquista amorosa…: aprender o francês». (16)

«Certains, désireux d’apprendre, se sont consacrés à la connaissance de la langue portugaise,… Mais tous, absolument tous, se souciaient de ce qui leur manquait le plus – c’est à dire de faire la cour aux belles femmes françaises, c’était alors des amours de guerre. Afin d’obtenir des succès dans leurs relations amoureuses, [il ne pensait qu’à] étudier le français…»

S’il y eut des amours de guerre, il en été aussi des unions durables. Un certain nombre de soldats, qui reste à trouver, sont restés dans les Flandres françaises et à la fin du conflit, il en eut même qui y sont revenus après leur retour au Portugal.

Selon Aurore Rouffelaers, qui est en train de rassembler à ce sujet documents et témoignages en vue d’une exposition en avril, à Richebourg, il y a été trouvé «243 unions» ainsi que «la reconnaissance d’une cinquantaine d’enfants». C’est, d’ailleurs, un travail en devenir, d’autant plus que selon des sources qu’Aurore Rouffelaers a lu, il y aurait eu plusieurs milliers d’unions». (17)

 

Arnaldo Garcez – Liga dos Combattentes.

Vous remarquerez qu’à cette fête villageoise, vous n’y remarquerez que des femmes françaises au milieu de soldats portugais…?

 

Lettre d’amour romantique du soldat José Morais

 

Au terme de cette publication, nous aimerions vous faire part d’une lettre d’une grande sensibilité, que nous trouvâmes dans l’ouvrage souvent cité d’Isabel Pestana Marques.

L’historienne avait étudié ainsi les 75 missives appréhendées par les «Services de la Censure Postale du Corps Expéditionnaire Portugais qui se trouvaient à l’Archive Historique Militaire», à Lisbonne (18).

José Morais, soldat n°453 du D.O.F.B., officiant à l’atelier des tailleurs en confection, écrivit en français, une très belle lettre d’amour le 20 mai 1918 à sa fiancée Alice Sanné, demeurant 223, rue des Fleurs dans la ville de Calais.

Soyez indulgent, je vous prie, ladite missive a été rédigée dans un ton et une syntaxe portugaise…

 

«Calais, le 20 mai 1918,

Ma Chérie Alice,

Dans première de tout j’estime la votre bonne santé que je suis bien. Pour être hier le jour, que j’ai le plaisir de vous voir je suis vraiment enchanté… avel (*) le votre affection.

Jamais pouvais oublier ma chérie que déjà vous aimé de tout mon cœur. J’espere le méme afeection pour être bon fin.

Comme vous dois savoir je vous aimé beaucoup el j’éspere de les cotters (**) mais une aimable réponse.

Adieu ma chérie de mon cœur, voici mon adresse. Soldat n°453, D.O.F.B., Oficina de Alfaiates, S.E.C. 16, C.E.P., France. Fini ma lettre pour vous envoyer mês sibceres (***) compliments damour de ce vottre.

Joseph Morais.

Adieu au revoir» (19)

 

(*) «Avec…»

(**) «être à vos côtés…»

(***) «Sincères…»

 

Au terme de cette publication, qui mériterait de plus amples développements, nous vous annonçons que la prochaine portera sur la pénible et laborieuse vie quotidienne dans les tranchées.

 

 

Bibliographie

 

(1) «O Soldado Milhais – O Calão de Trincheira, Pequeno glossário de expressões usadas pelos soldados portugueses nas primeiras linhas da Frente Ocidental», («Le Soldat Milhais – L’Argot des Tranchées, Petit glossaire des expressions utilisées par les soldats portugais sur les premières lignes du front occidental»)

https://soldadomilhais.wordpress.com/calao-de-trincheira/

 

(2) Ivo Rafael Silva, CEI, Centro de Estudos Interculturais, Instituto Superior de Contabilidade e Administração do Porto, A língua do «pas compris»: o «desenrascanço» linguístico dos Portugueses nas trincheiras da Grande Guerra, («la langue du ‘pas compris’: la «débrouillardise» du portugais dans les tranchées de la Grande Guerre»), E-Revista de Estudos Interculturais do CEI – ISCAP nº 3, maio de 2015

http://iscap.pt/…/Ivo%20Silva_A%20Lingua%20do%20Pas%20Compr…

 

(3) José Manuel Ferraz, O desenvolvimento socieconómico durante a Primeira República (1910-26), («Le développement socio-économique pendant la Première République (1910-1926»), p. 459, ladite page est en fait la 6 dans le PDF.

http://analisesocial.ics.ul.pt/documentos/1223912673Y8iRK9tq7Sh93OU6.pdf

 

(4) Paulo Ferreira da Cunha, professeur catedrático da Universidade do Porto, La Culture portugaise et la France littéraire, Editore Mandruva, revista Notandum

http://hottopos.com/videtur19/pfcunha.htm

 

(5) Luís Fontes, Unidade de Arqueologia da Universidade do Minho, A igreja sueva de São Martinho de Dume, arquitetura crista antiga de Braga e na antiguidade tardia do Noreste de Portugal in Instituto de história d’Arte, Revista de história d’Arte, O mosaico na antiguidade tardia, 2008, n°6, p. 165

https://issuu.com/ihafcshunl/docs/rha-6

 

(6) Aujourd’hui, l’éphéméride d’Archimède – Le 9 mai 1386

http://aujourdhui.over-blog.fr/…/droit%20-%20lois%20et%20…/5

 

(7) Albert Dauzat, L’Argot de la guerre, d’après une enquête auprès des officiers et soldats, Paris, A. Colin, 1918, p.2.

https://ia902608.us.archive.org/…/largotdelaguerre00dauzuof…

 

(8) Vide note 1… Vous y trouverez quelque 55 mots portugais «d’Argot des tranchées»…

https://soldadomilhais.wordpress.com/calao-de-trincheira/

 

(9) Idem…

https://soldadomilhais.wordpress.com/calao-de-trincheira/

 

(10) Idem…

https://soldadomilhais.wordpress.com/calao-de-trincheira/

 

(11) Vide notamment à la note 2, aux pages 7 à 19 in Ivo Rafael Silva…

http://iscap.pt/…/Ivo%20Silva_A%20Lingua%20do%20Pas%20Compr…

 

(12) Wikipédia – Fernando Farinha (1928-1988), célébrissime chanteur de fado…

https://pt.wikipedia.org/wiki/Fernando_Farinha

& Youtube – «O soldado das Trincheiras» de Fernando Farinha (il est dit aussi «Fado das Trincheiras» et «Pela terra de ninguém»)

https://www.youtube.com/watch?v=01Q8b5NKDH0

 

(13) Vide note 1 in Ivo Rafael Silva…

http://iscap.pt/…/Ivo%20Silva_A%20Lingua%20do%20Pas%20Compr…

 

(14) Isabel Pestana Marques, «Das Trincheiras com Saudade, A vida quotidiana dos militares portugueses na Primeira Guerra Mundial», Esfera dos Livros, Lisboa, 2008, pp. 235-257…

 

(15) Cartilha de João de Deus dite aussi «Cartilha Maternal»

Wikipédia: https://pt.wikipedia.org/wiki/Cartilha_Maternal

& João de Deus de Nogeira Ramos (1830-1896)

Wikipédia: https://pt.wikipedia.org/…/Jo%C3%A3o_de_Deus_de_Nogueira_Ra…

 

(16) Vide à la note 14 ci-dessus, l’ouvrage cité d’Isabel Pestana Marques à la page 235…

 

(17) Vide la réponse d’Aurore Rouffealers sur la Page Facebook intitulé «Corps Expéditionnaire Portugais 1916-1919)»

https://www.facebook.com/groups/364199940016/?multi_permalinks=10155313334925017&notif_id=1515690045155673&notif_t=feedback_reaction_generic

 

(18) Vide à la note 14 ci-dessus, l’ouvrage cité d’Isabel Pestana Marques à la page 239…

 

(19) Vide à la note 14 ci-dessus, l’ouvrage cité d’Isabel Pestana Marques à la page 255…

 

 

[pro_ad_display_adzone id=”9235″]